Solange M. Amichia, directrice générale du Centre de promotion des investissements en Côte d’Ivoire (CEPICI), a marqué les esprits lors des assises de la 5eme Conférence annuelle du Réseau international de l’Afrique francophone des investissements. Lesquelles se sont déroulées durant 3 jours à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo, c’est-à-dire, du lundi 20 au mercredi 23 juin 2022.
Dans son intervention, elle a parlé de la réussite de son pays la Côte d’Ivoire, dans le modèle de la coopération bilatérale avec la Malaisie. Plus particulièrement dans le domaine de la conservation des forêts ivoiriennes, qui sont en train de se dégrader.
En effet, ces forêts de la Côte d’Ivoire sont actuellement très sollicitées pour les différentes exploitations agricoles. Et pour cela, l’État ivoirien bénéficie de l’appui technique des experts malaisiens dans le secteur de la production des palmiers à huile.
Les statistiques sont impressionnantes : 600.000 tonnes/an, 500 milliards Fcfa/an, 3.13 du PIB, fait vivre 2 millions de personnes avec 200.000 emplois stables. Et surtout, les plantations en palmiers ne cessent d’être plus productrices qu’il y a quelques années passées.
Participant à cette conférence, l’environnementaliste congolais Alain Botoko estime quant à lui que la République démocratique du Congo devra suivra cet exemple de la Côte d’Ivoire pour la restauration de ses plantations à huiles de palme. Lesquelles forment un écosystème très essentiel à l’ère du dérèglement climatique.
Chaque pays d’Afrique francophone appelé à identifier ses secteurs clés
Poursuivant sa thèse lors de ces assises de Kinshasa, la DG de CEPICI soutient quant à elle que chaque pays d’Afrique francophone doit arriver à développer les opportunités d’investissements dans ses secteurs clefs, qui peuvent apporter un changement de paradigme. Ce qui permettra d’avoir une politique plus régionale. C’est dans cette logique qu’elle encourage la joint-venture aux seins des entreprises africaines et d’ailleurs.
En outre, il sied de signaler que dès le premier jour de cette conférence annuelle tenue à Kinshasa, Mme Solange M. Amichia s’est fait remarquée au cours du premier panel consacré au développent au sein de l’espace francophone des chaines de valeur inclusives et durables. Prenant la parole, elle n’est pas allé par le dos de la cuillère en se positionnant du côté des panafricaines inconditionnelles, engagées et déterminées à voir l’Afrique œuvrer dans le sens de l’unité dans la pluralité.
Elle justifie cette position par la nécessité et l’urgence dans lesquelles l’Afrique fait face par rapport au reste des continents. Pour elle, il est temps que chaque pays de l’Afrique en général et de l’espace francophone en particulier, identifie les secteurs ou les filières dans lesquels il a l’avantage d’être compétitif pour permettre le développement d’un commerce authentique purement africain. Donc, pour elle, la norme ne doit pas être dictée par les autres, occidentaux qu’ils soient.
Et elle a donné des exemples concrets. Elle a également plaidé pour que le poulet qui est vendu à prix moins cher en Côte d’Ivoire, soit vendu au même prix au Gabon où le besoin se ressent avec acuité.
Bokulaka Baende
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