Au site touristique « Amour et liberté », des femmes rurales venues de cinq sites agricoles des communes urbano-rurales de la N’Sele et de Maluku dans la partie Est de la ville-province de Kinshasa, ont été réunies dans le cadre du lancement des activités de la « Quinzaine de la femme rurale ». Lesquelles ont été organisées par le Secrétariat général au Développement rural, avec l’appui du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD). À cette occasion, elles ont été sensibilisées entre autres sur la lutte contre le changement climatique et la réduction des risques des catastrophes.
Pour ce faire, Mme Dorcas Mbwase, chef de bureau à la direction de l’économie rural du Secrétariat général du Développement rural, leur a expliqué la genèse, l’évolution et le contexte ayant amené au changement climatique tant décrié actuellement à travers la planète. « Le changement climatique est le résultat du désir de l’homme de sortir de la zone de confort où il a été placé par son créateur, suite à ses activités anthropiques. En sortant de cette zone, l’homme a planté au fil des années, les graines de sa propre destruction, tant bien même que cela puisse être influencé parfois par des processus naturels. La population brûle le combustible fossile, et convertit des terres boisées en terres agricoles. La fabrication des objets en plastique a accentué ce phénomène à une dimension exponentielle. Les industries sont implantées sans tenir compte des facteurs environnementaux… », a-t-elle indiqué.
L’oratrice a affirmé que la RDC n’est pas épargnée de cet état des choses et souffre déjà des effets du changement climatique. Lesquels effets ont augmenté la souffrance des femmes rurales qui sont obligées de fournir plus d’efforts rendre la terre exploitable ou encore arable, allant jusqu’à réduire son rendement à la production.
« Nous perdons de plus en plus des kilomètres des terres arables suite aux effets néfastes du changement climatique. Les eaux sont polluées, les poissons meurent en termes de tonnes faute d’un environnement sain pour favoriser leur croissance, sans oublier l’intensification des fortes pluies et des variations à long terme de la température. C’est un phénomène complexe qui demande l’implication de chaque être vivant … », a-t-elle déclaré.
Elle a informé que les femmes du Secrétariat général du Développement rural ont pensé à quelques alternatives afin de réduire tant soit peu, les effets de ce phénomène de changement climatique, qui détruit peu à peu notre planète Terre. Il s’agit entre autres, de prendre conscience des effets nuisibles des emballages en plastique ; organiser ses immondices afin de contribuer, chacun en ce qui le concerne, à la réduction de la pollution ; ne pas jeter les sachets et emballages plastiques n’importe où et n’importe comment ; et que le Gouvernement soit rassuré de l’évaluation des déchets toxiques des usines de transformation avant de signer des accords avec des investisseurs ; sensibiliser et conscientiser la population sur les effets néfastes de tout ce que qui favorise la pollution de l’environnement.
« En ce qui nous concerne, nous disons que la réduction des risques des catastrophes est une affaire de tous, pour ne pas franchir la ligne rouge », a-t-elle déclaré.
Du contexte de la quinzaine de la femme rurale
Comme d’aucuns ne l’ignorent, la femme rurale joue un rôle essentiel, incontournable et primordial dans la lutte pour l’éradication de la faim dans différents pays du monde. Et en République démocratique du Congo, les femmes rurales représentent environ 70 % de la force de travail agricole. Elles font preuve d’une impressionnante résilience.
Elles cultivent les champs, collectent l’eau et le bois et prennent soin de leurs familles. Elles ont ainsi la capacité d’améliorer les conditions de vie, non seulement de leurs familles, mais également de l’ensemble de la communauté.
Pour cette raison et pour tant d’autres, le Ministère du Développement rural à travers son secrétariat général, a tenu à leur rendre hommage en organisant la « Quinzaine de la femme rurale », avec l’appui du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD). Officiellement, cette série d’activités a été lancée ce mardi 12 juillet 2022 depuis la commune urbano-rurale de la N’Sele au niveau du site Kimpoko 1 à l’Est de la ville-province de Kinshasa.
Le site touristique « Amour et liberté » de la communauté catholique de l’Archidiocèse de Kinshasa a ainsi servi de cadre pour abriter cette importante manifestation ponctuée des discours, conférences et témoignages. Et il y avait un nombre impressionnant des femmes rurales : des veuves de militaires, des femmes maraichères des sites Musolo, Kimpoko 1, Kimpoko 2 ainsi que les femmes pêcheuses du site de Ngamanzo.
Bokulaka Baende
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