Pour une nouvelle dynamique dans la lutte contre l’insalubrité dans la ville-province de Kinshasa, une Asbl dénommée L.J.L.T (Ligue des jeunes leaders de Tshangu) suggère une tripartite « bourgmestre – leaders d’opinion – populations ». Dans un entretien nous accordé, le président de ce forum des jeunes, M. Louis-Francis Tshangu, soutient que le gouvernement provincial de Kinshasa alloue des subsides à toutes les communes de la ville, pour des raisons évidentes.
Cependant, regrette-t-il que cette subvention allouée aux communes par le gouvernement provincial de Kinshasa, ne profite guère à la lutte contre l’insalubrité. Au-moins quatre-vingt-dix pourcent (90%) de bourgmestres ne font pas preuve de tact par rapport à cette question, dit-il.
Et il a fustigé l’irresponsabilité des bourgmestres qui n’aident pas la ville à avancer. « Le plus triste, c’est quand celui qui doit vous secourir, vous enfonce davantage », a déclaré M. Louis-Francis Tshangu.
Déplorant l’incompétence des bourgmestres des communes de la ville-province de Kinshasa, le président de la L.J.L.T leur demande de s’assumer en tenant compte des clauses de leur mandat. A l’occasion, il appelle le gouvernement provincial de Kinshasa de non seulement constater, mais aussi dénoncer et réagir face à cette inaction collective des bourgmestres des communes.
« Les mandataires publics doivent avoir à cœur la République, et ne pas chercher constamment à alimenter leur égo… A quoi sert la richesse dans les poches s’il y a la pauvreté dans la tête et le vide dans le cœur ? Nous sommes de ceux qui pensent qu’avec un peu d’imagination, la commune peut se doter d’une régie financière. Qu’il nous soit donné de prendre pour exemple la commune de Masina, l’une des cinq (5) entités politico-administratives qui composent le district de la Tshangu. En effet, partant de l’entrée Petro-Congo sur le boulevard Lumumba jusqu’au site aéroportuaire de N’Djili, la commune peut mobiliser des taxes sur l’occupation de l’espace de l’Etat ; sur la briqueterie ; sur le marché légal ; la vente de la boisson alcoolique ; taxe parking ; taxe de salubrité… pour ne citer que ce spécimen », soutient M. Louis-Francis Tshangu.
Pour lui, l’administration communale doit, pour certaines questions touchant la vie de la population à l’instar de l’insalubrité, collaborer avec les leaders d’opinion. Ceci répond à la nécessité d’une large mobilisation. Le cas échéant, précise-t-il, c’est la commune qui définit les règles du jeu dans le cadre d’une tripartite : bourgmestre - leaders d’opinion – population.
« Si vous croyez en vous, rien ne saurait vous arrêter. Il importe d’envisager un rapprochement entre le bourgmestre, les leaders d’opinion et la base. Cela permettrait de prendre le taureau par les cornes. Du tact, il en faut à coup sûr », a-t- conclu.
Lepetit Baende
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