Un rapport publié par Afrewatch et Raid, respectivement des ONG congolaise et britannique, révèle l’impact de l’extraction industrielle du cobalt affectent des milliers des familles riveraines dans les provinces issue de la riche zone minière du Katanga, au Sud de la RDC. Ledit souligne que le droit à un environnement propre, sain et durable des communautés riveraines vivant à l’ombre des plus grandes mines de cobalt et de cuivre au monde est régulièrement violé. Il remet donc en question le discours sur le cobalt « propre » et « durable » fréquemment mis en avant par les sociétés minières multinationales
Les premières victimes de cette extraction sont des femmes. 56 % des personnes interrogées ont déclaré que la pollution affecte la santé gynécologique et reproductive des femmes et des filles, entraînant des menstruations irrégulières, des infections urogénitales, des fausses couches plus fréquentes et, dans certains cas, des malformations congénitales et 75 % ont déclaré ne plus avoir les moyens de payer les soins de santé ou les médicaments, indique le rapport.
D’après RAID et AFREWATCH, les résultats de l’étude montrent que la région des mines de cobalt et de cuivre de la RDC semble se transformer en une « zone sacrifiée », que les experts de l’ONU décrivent comme des zones fortement contaminées dans lesquelles les habitants souffrent de problèmes de santé sévères et subissent des atteintes aux droits humains.
Au-delà de l’impact sur la santé, l’extraction du cobalt a appauvri davantage les communautés riveraines. 59 % des personnes interrogées affirment avoir retiré leurs enfants de l’école par manque d’argent.
« Le monde a besoin du cobalt de la RD Congo pour atteindre les objectifs « zéro émission nette », mais la transition énergétique n’apporte aucun bénéfice à des centaines de milliers de Congolais vivant à l’ombre des grandes mines industrielles de cobalt. Ils ne conduisent pas de véhicules électriques ou ne profitent pas d’un environnement plus propre. Au lieu de cela, ils sont frappés par une pollution de l’eau qui les rend plus malades et plus pauvres. Nous avons tous besoin d’un avenir durable, mais cela doit s’appliquer de la même manière dans le Nord global et en RDC. », a déclaré Emmanuel Umpula, Directeur Exécutif d’AFREWATCH.
Dans leurs documents publics, leur correspondance et leurs réunions avec RAID et AFREWATCH, les sociétés concernées par l’étude ont souligné les mesures qu’elles prennent pour réduire le risque de contamination. Pourtant, aucune société n’a souhaité fournir des preuves confirmant l’efficacité de ses pratiques. Les sociétés ont déclaré que la pollution historique provenant de mines plus anciennes, la contamination due à l’exploitation minière artisanale et d’autres secteurs d’activités étaient en grande partie responsables.
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