Les communautés locales de Kavimvira, Uvira et experts dans la protection et conservation des hippopotames ont suggéré la création des sites communautaires de conservation et protection des hippopotames avant la construction du poste frontalier à cet endroit.
Ceci ressort d'une étude de l'élaboration d'un addendum menée par les experts de la société civile environnementale et autres.
Dans ce rapport, il s'est agi notamment de revenir sur les conflits hommes-hippopotames dans différents coins dûs notamment aux constructions anarchiques ne respectant pas les 10 mètres de rive, l'agriculture et la pêche qui ont détruit les habitats ainsi que la prairie herbeuse, la menace physique de l'habitat des hippopotames par les déchets , les bruits des machines des hommes, pollution par les produits chimiques issus des travaux et tant d'autres.
Pour y parvenir, un plan d'actions pour la mise en œuvre de ces mesures avec des grandes lignes comme l'éducation environnementale, la délocalisation de certains ménages, la surveillance active, les systèmes répulsifs, les barrières physiques, l'écotourisme ou encore la création des sites communautaires de conservation et protection des hippopotames pour la gestion des conflits homme-hippopotame, la gestion de circulation des hippopotames aux alentours du chantier ou encore les méthodes de suivi et de contrôle de mise en œuvre des mesures appropriées.
" La communauté a proposé la première mesure, c'est la création d'une zone protégée pour les hippopotames, au Burundi, il y a la réserve communautaire de la Ruzizi qui est un site, tandis que du côté Congolais, il y n'a pas. La communauté se sent abandonnée. Comme il y déjà les prérogatives de la loi congolaise qui autorisent de créer les réserves qui sont sous la gestion de nos autorités, la communauté est disposée qu'il y ait une réserve propre à elles", dit Josué Aruna.
Plusieurs autres recommandations ont été proposées par la communauté et enrichies par les experts constitués des professeurs et chercheurs.
" L'autre recommandation c'est renforcer les mécanismes de réduire l'impact de la divagation de l'espèce au niveau des champs et aujourd'hui même au niveau des maisons comme à Kahororo, la réglementation de la pêche car la plupart des cas sont des pêcheurs qui sont tués mais il n'y a pas vraiment de signalisation ou une réglementation de la pêche comme il se fait ailleurs ou encore la communauté a proposé les mécanismes de compensation, aujourd'hui il y a les inondations, l'hippopotame trouve l'agrandissement de son habitation et la population n'a plus des champs ou moyens de subsistance ", ajoute Josué Aruna.
Pour ces experts, il y aura la réduction du conflit entre hommes et hippopotames une fois le projet réalisé.
Au Sud-Kivu, le projet PFC IGL via la banque mondiale a entamé le processus de construction du poste frontalier de Kavimvira, un endroit riche en hippopotames, une espèce protégée en RDC.
Pour éviter tout conflit avec l'environnement, une mission d'étude a été confiée à des experts pour toute étude de faisabilité.
Justin Mwamba
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