La gestion environnementale pose énormément problème en République démocratique du Congo. Notamment les défis de la conservation de l’estuaire du fleuve Congo et du parc des Mangroves à Muanda dans le Kongo central et de sa biodiversité, où l’on déplore surtout le braconnage et la pêche illicite. Les espèces rares, les lamantins, et les tortues marines sont de plus en plus menacés dans ce parc marin.
Depuis plusieurs années, des voix s’élèvent en vain pour attirer l’attention des dirigeants congolais face à la dégradation de la biodiversité dans le Parc marin des mangroves à Moanda dans le Kongo-central. L’on note ici une spoliation sévère due aux multiples besoins des populations riveraines du parc, intensifiant ainsi leurs activités agricoles et économiques vers cette aire protégée.
A cela s’ajoute la construction des maisons qui se fait à même le parc. Egalement, le braconnage et la pêche illicite ne sont pas en reste.
Il faut ajouter à cela une pollution au niveau de la plage causée par les déchets plastiques flottants déposés par le Fleuve Congo au niveau de l’embouchure. Ces déchets flottants proviennent de Kisangani, Bangui, Mbandaka, Kinshasa, Brazzaville, Boma et Matadi.
Dans ce parc marin des mangroves, il est signalé encore une menace des espèces rares dont les lamantins et les tortues marines, avait dénoncé son directeur Marcel Collet, qui a toujours plaidé auprès des autorités congolaises et de la communauté internationale, pour que soit protégé davantage ce patrimoine national.
A noter que c’est depuis 1996 que ce parc marin est inscrit par la République démocratique du Congo comme zone humide d’importance internationale. Déjà, nombreux de ses braconniers sont de plus en plus déférés au niveau des instances judiciaires locales.
Il faut sauver la côte congolaise
Comme d’aucuns ne l’ignorent, la République démocratique du Congo compte environ 40 Km de côte. Pourtant, l’importance d’une côte n’est pas seulement fonction de son étendue mais plutôt de sa position et de ses ressources.
Cependant, les ressources de la côte congolaise sont en voie de disparition. Notamment, des baleines (balaenoptera physalus) et autres espèces comme les dauphins et les hippopotames (hippopotamidae) qui étaient visibles il ya 50 ans dans la côte congolaise vers la ville de Moanda, ne montrent plus de signes de vie.
Les prélèvements à outrance des lamantins et tortues marins que nous venons de signaler, sont inquiétants dans le Parc à mangroves dans la province du Kongo central. La côte est trop polluée et demande une prise de conscience nationale pour sauver ce qu’on peut, car c’est la première entrée et sortie pour le désenclavement du pays et la Rdc a tout intérêt à mieux vendre son image.
Quid des aires protégées en Rdc
Le pays compte cinq aires protégées totalisant 6.850.000 d’hectares (où les braconniers et autres éléments armées côtoient sans répits, avec toutes les conséquences) qui sont inscrites au patrimoine mondial de l’UNESCO. Notamment avec ses forêts qui couvrent 154 millions d’hectares, soit, plus de 60 % de toutes les forêts du Bassin du Congo et 12,5 % des forêts tropicales, dans lesquelles se trouvent plus de 11.000 espèces des plantes recensées dont 3200 environ ne se retrouvent nulle part ailleurs à travers le monde.
Les domaines de chasse, les espaces verts, les savanes, n’échappent pas à la crise environnementale que connait la Rdc. Pourtant, ses forêts jouent un rôle capital, dans la respiration du monde secoué par les effets du changement climatique.
Car celles-ci (forêts congolaises) séquestrent 202 tonnes de CO2 par hectare alors que la moyenne mondiale est autour de 162 tonnes de CO2 par hectare. La biodiversité dans ses écosystèmes connait une destruction inquiétante, pourtant l’humanité entière a les yeux rivés sur la Rdc.
Car, elle sera la terre des refugiés climatiques dans les décennies à venir. D’où, il faut que ce pays soit bien armé en législation, en services de sécurité (qui doivent surveiller avec les moyens modernes les frontières), avec une administration qui s’adapte aux réalités actuelles du monde et celles liées au dérèglement climatique.
Bokulaka Baende
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