Dans une réflexion déjà rendue publique, des experts environnementaux préviennent l’humanité contre la dégradation des terres. Car elle est préjudiciable aux services écosystémiques et à la productivité des écosystèmes agricoles, font-ils remarquer.
Et de préciser qu’à ce titre, la dégradation des terres est effectivement une menace grave qui pèse sur la biodiversité ainsi que sur la stabilité et la fonction des écosystèmes. D’autant plus que, soulignent-ils, tout un éventail d’espèces végétales et animales se trouve ni plus ni moins menacé par la disparition de leur habitat.
Pour ces environnementalistes, l’appauvrissement de la biomasse dû au défrichage et à l’érosion accrue de la surface de la terre, produit des gaz à effet de serre qui contribuent au changement climatique et au réchauffement de la planète. Et, du fait de l’interconnectivité entre les écosystèmes à diverses échelles, la dégradation des sols déclenche des processus destructeurs pouvant avoir des répercussions multiples sur l’ensemble de la biosphère.
En effet, les conséquences de la dégradation des terres sur le plan social et economique, se résument pour eux en perte de productivité des sols en culture pluviale. Ce qui amène à une augmentation de coût de culture. Une autre conséquence majeure est la réduction de la biodiversité, et celle des potentialités pour les zones littorales.
Mieux vaut prévenir que guérir dit-on. Voilà pourquoi les experts rappellent que la remise en état des sols dégradés prend souvent plusieurs années, voire des décennies.
La République démocratique du Congo n’est pas épargnée par ce phénomène de la dégradation des sols du fait des effets du changement climatique, mais aussi de l’utilisation excessive des engrais chimiques et des OGM, entendu, organismes génétiquement modifiés. Les terres congolaises se dégradent progressivement. Les agriculteurs s’en plaignent depuis quelques temps dans leurs ateliers et foras, mais en vain, puisqu’ils n’ont jamais reçu d’écho à leurs revendications, ou de réponse favorable de la part des dirigeants du pays.
On espère que dans la politique nationale environnementale qui devra impérativement être élaborée par le Gouvernement de la République, la question de remise en état devra être bien élucidée. Car, les terres représentent une richesse incommensurable pour la Rd Congo à côté des forêts du Bassin du Congo, des eaux douces, et d’autres ressources naturelles (richesses minières et pétrolières).
Bokulaka Baende
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