Le responsable du parc national de la Lomami a réagi dimanche aux revendications d’un groupe des miliciens opérant dans cette aire protégée.
Pour expliquer leur lutte armée, les miliciens ont affirmé il y a peu, qu’ils se battent pour que l’Institut Congolais pour Conservation de la Nature (ICCN) développe des activités alternatives pour leur survie, mais aussi des projets d’intérêts communautaires notamment : la construction des routes, des écoles et hôpitaux.
Mais le chef intérimaire du parc national de la Lomami n’est pas d’avis. Nkulu Kalala, estime que les miliciens utilisent le parc comme « alibi » afin de semer l’insécurité dans la région.
« Nous disons que les miliciens se servent du parc comme alibi, alors que leurs motivations sont ailleurs. Ils ont tout le temps de développer d’autres activités. Le Balanga est un secteur où les conflits fonciers ne peuvent pas se créer parce que la densité de la population est faible et il y a des vastes espaces de forêt. Les jeunes peuvent se donner à l’agriculture, à la pêche et même à la chasse, parce qu’il y a une vaste zone tampon où c’est possible de mener toutes ces activités. », a dit le chef intérimaire du parc national de la Lomami.
Il a énuméré les revendications des miliciens : « Ils veulent qu’on réhabilite la route de Dingi vers Bafundo, qu’on construise des infrastructures de base, l’installation des réseaux de communication, ils veulent même qu’on recrute les balanga à certains postes de commandement au sein de l’ICCN, ces revendications ne sont pas mauvaises, mais pour ça il fallait prendre les armes ? Ne pouvaient-ils pas le faire autrement ? Si ces jeunes gens voulaient revendiquer les intérêts de Balanga, pourquoi ils marchent contre les intérêts de ce même peuple ? Ils sont en train de violer des femmes, tuer, piller et tracasser leurs frères. C’est pourquoi, nous disons que le parc est un alibi », a conclu Nkulu Kalala.
Le gouvernement provincial du Maniema a récemment appelé les miliciens actifs dans ce parc de la Lomami à la table de négociation.
« Il est temps de dialoguer et non pas de continuer à faire des exactions contre les civils. C’est pourquoi nous leur tendons la main. Nous les invitons à la table de négociation. S’ils refusent de venir, c’est leur problème, ils devront faire face à l’armée », avait dit Roger Kimbwassa Sheri, ministre provincial de l’intérieur et sécurité au Maniema.
Chadrack Londe, à Kindu
Le Vice-Premier ministre en charge de l'intérieur, de la Sécurité, de la Décentralisation et des Affaires coutumières, Jacquemain Shabani, a procéd
Le Monkeypox, également connu sous le nom de variole du singe, est une maladie virale qui a récemment attiré l'attention en raison de plusieurs cas
En République démocratique du Congo, le Président de la République Félix Tshisekedi a promulgué le 14 novembre dernier la loi p
La justice belge a condamné trois personnes à des peines allant jusqu’à 8 mois de prison ferme et à une amende allant jusqu’à 8 000€ pour avoir imp