En son article 53, la Constitution de la République démocratique du Congo stipule que ” Toute personne a droit à un environnement sain et propice à son épanouissement intégral. Elle a le devoir de le défendre. L’État veille à la protection de l’environnement et à la santé des populations “. L’article 47 de la loi portant principes fondamentaux relatifs à la protection de l’environnement en République démocratique du Congo complète que “Toute personne a le droit de respirer un air qui ne nuise pas à la santé“.
Cependant, selon un rapport des spécialistes catholiques publié en 2019, la ville-province de Kinshasa ne répond plus aux conditions de vie et aux normes de lenvironnement, tel que défini par la loi portant principes fondamentaux relatifs à la protection de l’environnement en RDC. Car la capitale congolaise est donc confrontée à des problèmes importants d’assainissement.
Malgré des efforts fournis et les différentes mesures prises par les gouvernements central et provincial dans la lutte contre l’insalubrité, la gestion efficace des ordures dans la ville-province de Kinshasa, reste un épineux problème collectif. Cette problématique de lassainissement à Kinshasa est une matière très complexe qui demande une bonne politique efficace.
Vu l’ampleur de cette problématique d’assainissement à Kinshasa, les efforts consentis nont pas encore donné des résultats escomptés et palpables. Pendant ce temps, la mauvaise gestion des déchets ménagers a des impacts négatifs sur lenvironnement et la santé : la pollution de lair, pollution des eaux, production de gaz à effet de serre, prolifération des micro-bactéries, reproduction des vecteurs infestés, contamination des aliments, etc.
Il y a aussi des ordures nauséabondes qui empestent l’atmosphère dans plusieurs quartiers de Kinshasa. A l’origine il y a la population kinoise, mais l’évacuation des immondices qui débordent des décharges temporaires revient à l’État, mieux à l’Hôtel de ville, ainsi qu’aux communes, selon la loi sur la décentralisation.
Les autorités nationales, provinciales et locales devraient chercher par tous les moyens à règlementer la gestion et le traitement des déchets et ordures ménagers, depuis leurs milieux démission, jusquà leurs milieux de décharge, de tri, et de recyclage. Pour rappel, le changement climatique est dû aussi à la mauvaise gestion des déchets (liquides, solides ou gazeux (gaz à effet de serre) des industries et des ménages) dans différentes régions du monde.
La mauvaise occupation des sols ; loccupation des zones basses où lécoulement des eaux seffectue très difficilement ; lextension sur des zones collinaires périphériques aux sols très fragiles et sensibles aux érosions ; lobstruction ou la quasi absence de réseau dévacuation des eaux usées ; la déficience du système délimination des ordures ménagères, etc., entrainent un risque permanent de pollution.
Érosions et canalisation des eaux, d’autres problèmes environnementaux de Kinshasa
Le manque de canalisation des eaux demeurent également un problème majeur dans toutes les communes de la ville-province de Kinshasa. Les eaux, en se frayant un chemin par force, créent des inondations qui conduisent pour la plupart de cas à des érosions.
Le manque dune politique claire et solide de lurbanisation de la ville et la non-création du système de canalisation des eaux est la cause principale des érosions. La présence dérosions constitue en outre une source dinsécurité.
A Kinshasa, les érosions constituent des sites de dépôt clandestins des immondices et une grande menace des infrastructures routières et immobilières. Le manque de canalisation favorise les flaques deau stagnante, qui constituent des réservoirs des vecteurs responsables de beaucoup de maladies endémiques.
Le manque de canalisation est aussi à la base de la présence des terrains marécageux, de la dégradation des infrastructures routières et des inondations.
Solution aux défis environnementaux de Kinshasa
Pour remédier à tous ces problèmes environnementaux dans la ville-province de Kinshasa, le législateur congolais a réglementé le secteur par la loi portant principes fondamentaux relatifs à la protection de l’environnement en République démocratique du Congo. Cette loi tente de réguler la question de gestion de lenvironnement tant dans les milieux ruraux que dans les milieux urbains.
A cet effet, elle prévoit des mécanismes pour résoudre les problèmes environnementaux. Elle identifie trois grandes actions à mener pour que soit mis en application larticle 53 de la Constitution. Il sagit notamment de lélaboration des plans daménagement, de léducation environnementale et du suivi par les services de lEtat.
La loi identifie aussi les mécanismes de financement et détermine des infractions et des peines qui peuvent aussi être évaluées financièrement.
L’arbre pour la protection de l’environnement
Par le mécanisme de la photosynthèse, l’arbre produit un air purifié et adapté à la respiration humaine. Parmi les fonctions de l’arbre il y a le captage du dioxyde de carbone qui est nuisible à l’homme, et la libération de l’oxygène qui est contributif à l’homme. En d’autres termes, l’arbre, producteur d’oxygène, purificateur de l’air, est source de vie.
Les arbres, puits de carbone, séquestrent le CO2 (gaz carbonique) dans l’atmosphère, puis le transforme et le rejette en oxygène qui est indispensable à l’homme.
Voilà pourquoi, l’importance des espaces verts dans une ville est très capitale. Car les espaces verts, avec toutes leurs composantes (verdure, eau, maraichage, aménagements de repos), participent à la protection de l’environnement et au bien-être de la population.
Bokulaka Baende
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