Les problèmes environnementaux vécus dans les différents quartiers résidentiels de la capitale de la République démocratique du Congo sont les mêmes sur le campus de l’Université de Kinshasa (UNIKIN). Ce qui fait que la situation de la gestion environnementale sur ce site universitaire pose énormément problème.
Quatre principaux problèmes environnementaux y sont répertoriés par des spécialistes en la matière. Notamment la gestion des déchets, le drainage des eaux et érosions, l’accès à l’eau potable ; et l’hygiène des installations sanitaires.
Concernant la gestion des déchets, on indique que l’Université ne dispose d’aucun service attitré pour la collecte et l’évacuation des immondices. Ceux-ci sont jetés soit à côté de l’incinérateur de la morgue des Cliniques universitaires de Kinshasa, soit dans les têtes d’érosions, voire derrière certaines facultés.
Au niveau des homes des étudiants, des tas d’immondices sont visibles en bas des bâtiments. Les déchets sont jetés voire à travers les fenêtres.
Toutefois, à l’occasion du soixantième anniversaire de la Faculté de Médecine, des poubelles publiques ont été placées devant le bâtiment. Et au Département de l’environnement, un travail pratique avait été demande aux étudiants de ramasser les sachets et ordures jetés au sol aux côtés des facultés et le bâtiment administratif.
Quant au drainage des eaux, l’on signale qu’il était bien assuré par des ouvrages construits en son temps. Cependant, par manque d’entretien et suite à l’avancée des habitations de la cité vers le campus universitaire, certaines canalisations sont détruites, causant ainsi des érosions non maîtrisées.
Un exemple remarquable est la coupure de la route de Kimwenza au niveau du Home 6. Des eaux venant des toilettes coulent et tracent le chemin aux eaux des pluies. Les entourages du Plateau des professeurs ne sont pas épargnés par les érosions. Il en est de même du Centre de recherche nucléaire de Kinshasa (CRENK).
Il sied de signaler en outre que depuis des années, le site de l’UNIKIN est menacé par différentes têtes d’érosions qui, malgré tous les moyens utilisés pendant la saison des pluies, ne cessent de progresser. Heureusement que ce site est une réserve importante des espaces verts.
Cela lui confère un pouvoir de prévenir et se lutter contre les érosions. Il faut aussi noter que l’UNIKIN a bénéficié de quelques appuis dans le cadre de la lutte antiérosive.
Par rapport à l’accès à l’eau potable, cela pose un problème sérieux sur le site universitaire de l’UNIKIN. Il est fréquent d’y passer des jours que l’eau ne coule aux robinets.
La situation est aussi dramatique à l’UNIKIN pour ce qui est des installations sanitaires. Dans les homes et parfois dans les bâtiments facultaires, certaines toilettes sont mises hors service. D’autres sont devenues inutilisables aussi par manque d’eau.
Pour répondre aux besoins naturels, quelques solutions non idéales à la portée des mains sont utilisées. La plupart d’étudiants recourent aux espaces entre les homes (brousse) appelés “home 40”, ainsi qu’aux toilettes de fortunes.
Bokulaka Baende
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