La République démocratique du Congo s’est engagée résolument dans la lutte contre le changement climatique à travers l’énergie solaire qui en est essentielle. Le 30 septembre 2018, elle a accédé à la ratification de l’Accord-cadre portant création de l’Alliance solaire internationale (ASI). Ce, après vote par le Parlement, de la loi autorisant cette ratification, c’était au cours de la session ordinaire de septembre 2018.
Cet accord-cadre comporte des grands avantages, a-t-on appris, dans le domaine des énergies renouvelables. Car elle devrait permettre l’électrification par voie solaire, avec réseaux isolés, de 1.000 villages par an, à travers la République démocratique du Congo.
Aujourd’hui, plus d’une année après cette ratification, il n’y a aucun signe de vie sur terrain par rapport à ce projet pourtant très nécessaire pour plus de 70 % de la population congolaise. Ces efforts fournis par le Gouvernement et le Parlement de la RDC en ratifiant l’accord-cadre pour la création de l’ASI semblent avoir été nuls. Nous espérons que cela n’est pas le cas
A savoir, l’ASI a été créée au lendemain de la COP 21 (21ème Conférence des parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques) tenue du 30 novembre au 12 décembre 2015 à Paris en France, par les Etats parties. La COP 21 ayant produit l’« Accord de Paris sur le changement climatique » dont la Rdc était le premier pays africain à signer, et auquel elle s’est engagée à réduire de 17 % ses émissions de gaz à effet de serre.
Selon des spécialistes, cet accord international marque une nouvelle étape dans le combat mondial pour limiter les émissions des gaz à effet de serres. Il vise à renforcer la riposte mondiale à la menace des changements climatiques, dans le contexte du développement durable et de la lutte contre la pauvreté.
Voilà pourquoi l’effectivité de la mise en œuvre de cet accord-cadre sur l’ASI que la RDC a ratifié avec la vision de l’électrification par voie solaire de 1.000 villages par an, est très capitale pour les Congolais, dont seulement près de 9 % ont accès à l’énergie électrique.
Bokulaka Baende
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