Quand il pleut sur la ville de Kinshasa, l’insalubrité s’amplifie dans presque tous les marchés. C’est une situation qui perdure en dépit de l’opération « Kinshasa Bopeto ». Ce tableau s’affiche au Grand marché de Kinshasa ou Marché central (Zando), et au marché Gambela dans la commune de Kasavubu, de même qu’au marché Simba Zikida à proximité de l’aérodrome de N’Dolo dans la commune de Kinshasa.
Ce même tableau est perceptible au niveau des marchés Rond-point Ngaba dans la commune de Makala ; Matete et Tomba dans la commune de Matete ; Ngaba sur l’avenue Kianza dans la commune de Ngaba, etc. Et pire au marché du quartier VI dans la commune de N’Djili, au marché Kingasani II à la Place-Pascal dans la commune de Kimbanseke, au marché Bayaka dans la commune de Ngiri Ngiri, la liste n’est pas exhaustive.
Ci et là, des tas d’immondices abandonnés dans les allées du marché se mêlent à l’eau stagnante et à de la boue, formant ainsi des amas fragiles qui ne supportent pas le poids des passants. A côté, des vendeurs et vendeuses qui manquent de tablettes exposent leurs articles à même le sol. Et fort curieusement, des produits consommables sont, à cet effet, quantitativement importants.
Il s’observe donc un nombre débordant de vendeurs et vendeuses dans chaque marché, mettant du fait même le bureau- gestionnaire dans l’incapacité de s’assurer de l’état sanitaire des uns et des autres. Et la production de déchets n’est pas toujours proportionnelle à la capacité journalière de leur évacuation.
Dans la mesure où, de nombreux marchés de la capitale congolaise ne font pas preuve de performance, en termes d’organisation d’un service éboueur. Cette situation coexiste drôlement avec la perception hebdomadaire de la « taxe de salubrité », jusqu’à prendre des dimensions inquiétantes.
Aussi des cœurs sensibles ne s’empêchent-ils pas de tirer la sonnette d’alarme. Dans cet ordre d’idée, la chargée de mission du Marché de la Liberté de Masina, Mme Fatu s’est écriée en son temps : « A Kinshasa, je n’ai pas encore assisté à une campagne sur la bonne tenue de l’environnement. Il est souhaitable que les autorités s’y penchent en associant les médias, car les gens ont si bien cultivé des réflexes primaires que l’insalubrité permanente est devenue une menace à la santé publique ».
Bokulaka Baende
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