Cette information est bien confirmée dans un droit de réponse de l’ICCN par rapport à un article publié sur base d’un mémo de la LUCHA. A cette même occasion, l’ICCN déplore son insuffisance en ressources humaines, matérielles et financières. Et il renseigne que les actions visant à la protection des parcs sont traitées en accord avec les trois ministères de tutelle, Environnement, Défense et Tourisme.
Les missions assignées à l’Institut congolais pour la conservation de la nature (ICCN) par l’État congolais pour la conservation de la nature et les aires protégées, sont entre autres, d’assurer la protection de la faune et de la flore ; de valoriser la biodiversité en favorisant et en facilitant les activités d’écosystème ; et de réaliser les études scientifiques dans le domaine de la conservation.
Par contre, l’ICCN fait face à des menaces majeures et multiples au niveau des aires protégées à travers pays. Il fait face notamment aux groupes armés dans les aires protégées ; à la circulation illégale et usage abusif des armes et munitions dans les parcs nationaux, à la lutte contre le braconnage armé qui tue des grands singes, des éléphants, des rhinocéros et autres mammifères.
L’ICCN fait aussi face à des exploitants miniers, forestiers et à l’occupation illégale des populations dans les parcs. Cette institution de protection de la nature a des insuffisances en ressources humaines, matérielles et financières. Il lutte contre la sècheresse et le réchauffement climatique, et fait face à l’ignorance des organisations de la Société civile de la valeur et de l’importance de la conservation de la biodiversité.
Toutes ces informations ont été données par la Direction générale de l’ICCN dans le cadre de son droit de réponse à un article publié le 29 février dernier, dans lequel l’ICCN est indexé dans le massacre de Béni, selon le mouvement citoyen LUCHA (Lutte pour le changement).
« Depuis plus 15 ans, la Direction générale de l’Institut congolais pour la conservation de la nature (ICCN) s’est lancé dans une communication pour justement ne pas faire de cet Établissement public un département “anecdotique invisible” où aucune ne marque les esprits ou apporte du crédit à son existence. Elle s’est lancée dans un intense travail de conception et de réorganisation de l’ICCN en proposant aux autorités du pays des feuilles de route en matière de conservation de la nature et de la biodiversité », indique l’ICCN dans ce droit de réponse.
Selon le même document, il ne se passe pas un mois sans qu’une décision ou action importante ne soit prise par l’ICCN pour le compte de la conservation en République démocratique du Congo. Et l’ICCN renseigne que les actions visant à la protection des parcs sont traitées en accord avec les trois ministères de tutelle, notamment le Ministère de l’Environnement, de la Défense nationale et du Tourisme. Donc, il n’y a pas forcément une action de la conservation qui soit exécutable entièrement par l’ICCN seul, affirme ce droit de réponse.
Des réponses de l’ICCN à la LUCHA
Signalons que dans l’article incriminant l’ICCN, la LUCHA exige dans son mémo la reconfiguration de la mission de l’ICCN. Et dans son droit de réponse, l’ICCN estime cette matière ne peut être traitée que par l’Assemblée nationale sur base des actions conjuguées de tous les ministères de tutelle. « Les compétences étant transversales et bien les actions organisationnelles relevant de l’ICCN sont engagées ».
La LUCHA souhaite une mesure contraignante contre le conservateur du Parc national des Virunga parce que, selon elle, les axes de tous le parc entretiendraient un lien machiavélique avec les rebelles ougandais ADF et, aussi, avec plusieurs groupes armés. La LUCHA affirme que les braconniers s’attaquent uniquement aux braconniers en laissant une trajectoire aux terroristes dans les agglomérations de Béni et ses environs.
Pour l’ICCN, toutes ces accusations de la LUCHA ce sont des accusations “à rigoler”. Dans tous les cas, indique-t-il dans son droit de réponse, les ADF qui jouent le sicaire contre la population de Béni sont pris en charge par les FARDC. « Il n’y a aucun lien entre ADF et ICCN. La LUCHA n’a pas le droit de soupçonner un Établissement public dans le massacre de Béni. Elle le fait pour atteindre un but inavoué », souligne l’ICCN.
Bokulaka Baende
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