Comme d’aucuns ne l’ignorent, la République démocratique du Congo compte sept parcs nationaux et une soixantaine de réserves naturelles. Parmi ces sites, il y en a cinq qui sont classés sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco : la réserve de Faune à Okapi, le parc national des Virunga, le parc national de Kahuzi-Biega, le parc national de Garamba, et le parc national de Salonga.
Ainsi, le parc de Kahuzi Biega fait la fierté du pays et de la province du Sud-Kivu en particulier. Créé depuis 1970, aujourd’hui 50 ans d’existence, c’est depuis 1980 qu’il est placé sous le patrimoine mondial de l’UNESCO, et il a été inscrit sur la liste du patrimoine mondial en péril en 1997, suite à la guerre.
D’une superficie de 6000 km², le Parc Kahuzi Biega a une biodiversité riche. Il est couvert d’une vaste étendue de forêt tropicale primaire et dominé par deux volcans éteints, le Kahuzi et le Biega. Entre 2.100 et 2.400 m d’altitude, vit l’une des dernières populations de gorilles de montagne dans cette aire protégée.
Cependant, le parc est toujours été confronté à de nombreux problèmes, notamment l’exode des animaux, le braconnage, le massacre des animaux et autres. Le comité du patrimoine mondial a toujours appelé la RDC à sécuriser tous ses parcs.
Pour un rapprochement entre l’administration du parc et les autres services étatiques
L’exploitation et l’occupation du Parc national de Kahuzi Biega inquiète son directeur, M. Radar Niculi. Dans une interview à Radio Okapi, il avait indiqué qu’en 2017, mille huit cent treize tonnes de braises étaient extraites chaque mois dans ce parc. Les fermiers occupent des terres dans les limites de ce parc et la vente de la viande boucanée conduit à la chasse aux animaux dans cette aire protégée, a-t-il affirmé.
Et dans le but de consolider leurs efforts pour lutter contre le braconnage, des services étatiques s’étaient réunis et avaient formulé des recommandations, dont la principale exigeait à l’administration du Parc Kahuzi-Biega de s’approcher des autres structures de l’Etat pour essayer de lutter contre le braconnage. Car, précise le directeur du parc, il était supposé que certains services favorisaient cette pratique de braconnage.
«Le braconnage continue de sévir au niveau du parc de Kahuzi-Biega sous différentes formes… cette synergie va réunir ces services étatiques mais sous le contrôle du gouvernorat de province », avait-il expliqué.
Toutefois, le directeur du parc Radar Niculi avait affirmé à cette même occasion que depuis l’année 2008, le Parc national de Kahuzi Biega enregistre une hausse des touristes qu’il y a quelques années passées. « En 2008, les gorilles étaient environ à 70 individus. Sept ans après, nous avions eu 153 individus. J’ai commencé le parc avec un nombre de 37 touristes en 2008, et après six ans, ils étaient à plus de 1550 », avait-il déclaré en rassurant la bonne santé du parc en dépit de quelques difficultés.
L’appel a donc été lancé à la Société civile environnementale de mener un plaidoyer, de concert avec les organismes gouvernementaux et les sociétés minières du Sud Kivu, pour mieux protéger ce patrimoine commun.
Lepetit Baende
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