L’apparition des hippopotames à Kinshasa, précisément le long des côtes du fleuve Congo, créent de la panique au sein la population. Ainsi, pour le directeur général de l’Institut congolais pour la conservation de la nature (ICCN), le docteur-pasteur Cosma Wilungula, la population kinoise, à l’occurrence, les pêcheurs de Kinshasa ne devraient pas du tout s’inquiéter de la présence de ces pachydermes.
Selon lui, la présence de ces mammifères ne constitue aucune menace, mais plutôt, c’est un signal fort pour une pêche fructueuse dans une zone fluviale. « Quand les hippopotames arrivent, tous ces peuples pêcheurs qui œuvrent tout au long du fleuve, devraient se réjouir. Car, cela apporte de l’abondance des poissons », a-t-il déclaré.
Il a expliqué qu’il y a une corrélation entre la présence des hippopotames et l’abondance des poissons. « Le milieu qui est fréquenté par les hippopotames, avec les déflections de ces animaux, produisant pratiquement les larves qui nourrissent les poissons, et fait abonder les poissons », a dit M. Cosma Wilungula.
Il affirme que l’hippopotame n’est pas un prédateur. « L’hippopotame ne mange pas les gens. L’hippopotame est un animal territorial. C’est vrai, n’approchez pas en pirogue là où il est. Parce qu’il va croire que vous voulez l’attaquer et le chasser de son territoire. Mais vous pouvez être juste à côté, l’hippopotame ne va rien faire ».
Le DG de l’ICCN assure tout de même que l’hippopotame n’est un danger que lorsqu’il se sent menacé. « Mais il n’est pas comme le lion ou le léopard qui sortira pour menacer quelqu’un. Non. Ce n’est pas un prédateur. C’est un herbivore », a insisté le docteur-pasteur.
Il est toutefois d’avis que c’est la mauvaise gestion de contact des hommes avec l’hippopotame qui fait qu’il soit en position de défense. « Le fait qu’il produit pour s’attaquer à une pirogue ou autre, n’est qu’un effet d’autodéfense, parce qu’il se sent menacé pour être chassé de son territoire. Quand les hippopotames apparaissent comme ça, ils ont déjà constitué un territoire. Et ils peuvent rester là aussi longtemps possible si nous ne les menaçons pas », a-t-il précisé.
Bokulaka Baende
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