Éléphants, rhinocéros, tigres, gorilles, tortues de mer, pangolins… autant d’espèces fauniques en danger qui doivent être protégées en République démocratique du Congo. Les autorités sont donc appelées à mettre le focus sur le commerce illégal de la vie sauvage. Ce phénomène érode la précieuse biodiversité de la RDC, prive les communautés du patrimoine naturel et conduit les espèces au bord de l’extinction.
La criminalité liée aux animaux sauvages met en danger des espèces mythiques dans le monde entier et en fait le 3ème plus gros trafic mondial, derrière le trafic de drogue et le trafic d’armes. Cette mafia des espèces fauniques contribue, à côté du changement climatique, à la dégradation de la biodiversité tant en RD Congo qu’à travers le monde entier.
Pour une petite illustration, l’Ong internationale WCS (Wildlife Conservation Society) a toujours interpellé les responsables politiques et acteurs de la Société civile Rd Congolais qui travaillent dans le domaine de la gestion environnementale, en sonnant une alerte particulière sur les menaces qui pèsent sur les grands singes de l’Est de la RDC. Ses résultats sans appel montrent un déclin majeur des deux espèces de grands singes à travers le pays, avec une baisse estimée à 77 – 93 % pour le gorille de Grauer au sein de son aire de répartition, et une baisse estimée à 22 – 45 % pour les populations de chimpanzés.
Dans le même ordre d’idées, rappelons que selon un rapport de 2013 de l’Ong WWF, la RD Congo à son indépendance comptait près d’1 million d’éléphants. Et en 2013, ces pachydermes étaient seulement autour de 7.000 individus.
A la même époque de l’indépendance de la Rdc, il y avait 1.000 rhinocéros blancs du Nord autour du Parc de la Garamba. Aujourd’hui, il y a plus de 20 ans que la trace du dernier individu n’était plus visible. Il est probable que l’on parle de l’extinction de cette espèce du monde des vivants.
Les baleines (du nom scientifique balaenoptera physalus) et autres espèces marins comme les dauphins et les hippopotames (Hippopotamidae) qui étaient visibles il y a 50 ans dans la côte Rd congolaise vers Moanda dans le Kongo-central, ne montrent plus des signes de vie. Les prélèvements à outrance des lamantins et tortues marins est inquiétant dans le Parc marin des mangroves.
En effet, les environnementalistes estiment qu’avec le fait qu’un éléphant est tué toutes les 15 minutes dans le monde ; la disparition totale des grands singes de la Gambie, du Burkina Faso, du Bénin et du Togo ; l’extinction du dernier rhinocéros noir de l’Ouest du Cameroun, le continent africain demeure le plus durement touché.
D’où l’impératif de conserver la vie sauvage africaine, riche en biodiversité, et de sauvegarder son environnement.
Bokulaka Baende
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