Remontant à plusieurs années, le conflit hommes-éléphant autour du complexe Upemba-Kundelungu continue à faire couler beaucoup d’encre aussi bien dans les medias, au sein dees institutions publiques, des Organisations Non Gouvernementales du secteur qu’au niveau de l’Institut Congolais pour la Conservation de la Nature (ICCN) d’autant que les conséquences incalculables qui en découlent ne peuvent au grand jamais permettre aux nombreux passionnés de la conservation de la nature de se reposer sur leurs lauriers devant la diminution des pachydermes suite aux actes des braconnages et la mise à sac des plantations de la communauté environnante ainsi que les pertes en vies humaines causées par ces pachydermes depuis leur dernière transhumance qui, malheureusement sont contraints à la divagation.
Lorsque les braconniers pêchent dans l’eau trouble….
Quand bien même certains observateurs surdoués en conservation de la nature ne partageraient pas le même avis sur les différentes causes liées à ce conflit qui endeuille surtout ces animaux à protéger, mais d’aucuns sont unanimes pour mettre sur la sellette le phénomène des groupes armées actifs dans les territoires de Malemba Nkulu , Bukama et Mitwaba entre 2004 à 2015 , zone faisant partie « Triangle de la Mort » de triste mémoire à la base de la montée en flèche des violences armées et actes de braconnages car pendant ces années, le parc national de l’Upemba et ses annexes étaient transformés des bases arrières des groupes des miliciens et véritable jungle où chacun régnait en maitre et ou tout le monde était devenu braconnier tant du côté de la population riveraine, de quelques agents corrompus de l’ICCN que des inciviques armées qui avaient élu domicile dans cette zone couvrant l’intégralité de ce patrimoine animalier, une situation qui avait poussé le commandement militaire d’organiser des opérations de grandes envergures pour traquer les miliciens et autres braconniers à partir de la Station de Lusinga, Cœur du complexe Upemba-Kundelungu.
Dans ces démêlés, c’est la biodiversité qui en pâtissait !
Les énergies positives se dégagent pour sauver la zone intégrale !
Face à ce désastre écologique , le lobbying et plaidoyers ont été fait de manière synergique par les ONG et les agents de l’ICCN animés de la conscience professionnelle très pointue pour sauver la réserve naturelle intégrale assiégée par les inciviques , et avec au premier plan la protection des éléphants en exponentielle diminution auxquels il faut offrir la protection, la tranquillité et la paix. L’élaboration de plans de gestion durable de ce patrimoine touristique et de la reforme initiée notamment par le rajeunissement professionnalisation du personnel dans le cadre du Programme de conservation de la Biodiversité et de la gestion durables des forets avec l’appui de l’Union européenne sont des phases cruciales de la mise en état du complexe upemba-kundelungu afin de répondre à sa vision.
Pour rappel, c’est depuis le 13 Novembre 2017 que les Parcs nationaux Upemba et Kundelungu ont été fusionné en une seule entité écologique sous la dénomination du complexe Upemba-Kundelungu en devenant l’un de plus grands sites au Monde avec plus de 4.470.993 ha.
Un nouveau souffle managérial … une grande bouffée d’oxygène !
La restructuration de l’ICCN Grand Katanga et l’avènement de son Directeur provincial Robert Muir sont deux évènements qui ont aidé à redorer le blason de cette institution au niveau provincial.
Comme une bonne conservation de la nature ne peut pas se faire sans avoir des Eco-gardes formés et motivés, les sources recoupées renseignent que les Eco-gardes de CUK qui, naguère, ne touchaient pas leurs primes ou recevaient difficilement leur primes parfois ponctionnées, grâce au sens managérial imprimé par Robert Muir à l’ICCN Grand Katanga, les Eco-gardes subissent les formations de remise à niveau et touchent leurs primes convenablement ; Un atout en vue d’ attiser la conscience professionnelle de ces agents pour qu’ils ne tournent pas leurs canons contre les pachydermes.
Il va sans dire que certains groupes d’éléphants sont actuellement en mouvement dans la zone autour du parc national de l’UPEMBA et d’autres reprennent la route vers le parc national de l’Upemba laissant à leur passage les plantations de la population saccagées voire les pertes en vies humaines.
Certes, dès 2017 à ce jour, les territoires de Bukama et Malemba Nkulu ont connu plusieurs des champs dévastés et morts d’hommes afférents à la divagation des pachydermes.
Et, la population riveraine en colère contre ce fait rétroactif en réponse à la méchanceté des braconniers, tenaient à se livrer aux actes de représailles contre les éléphants.
Ouf ! Le management agissant de Robert Muir, le Directeur Provincial du Grand Katanga a remis la pendule à l’heure.
Les victimes des attaques de Pachydermes de Kasenga Mondwe dans la chefferie de Kayumba, territoire de Malemba Nkulu, ont bénéficié d’une assistance financière ainsi que de bourses pour les études supérieures. L’identification est en cours pour les victimes de Kilumbe et Mabwe dans la Chefferie Butumba, territoire de Bukama dans la province de Haut-Lomami.
Les actions sociales et humanitaires posées par le Direction Provinciale de l’ICCN Grand Katanga au profit des victimes d’attaques des pachydermes marquent non seulement un nouveau symbolisme qui excite les réflexes d’une cohabitation pacifique entre la population riveraine et les éléphants mais encore une pédagogie sur l’auto-prise en charge de la population de ces contrées pour une conservation participative et communautaire des pachydermes considérés désormais comme un joyau que chaque habitant doit en priorité protéger.
Au demeurant, il sied de rappeler qu’un autre éléphant en mouvement permanent aux Kivuma et Kalule dans le groupement Kayombo, territoire de Lubudi causant de graves ravages des plantations. Les sensibilisations à la conservation communautaire et participative par les responsables l’ICCN Grand Katanga ont renforcée la confiance et la tolérance auprès des communautés riveraines et dont des actions de charité envers les victimes de Katoto, Kivuma à Kalule aideront à la longévité de l’éléphant TUTU, esseulé et en mouvement permanent.
Point de péril en demeure !
La population remise en confiance par la gestion de proximité instaurée par la Direction Provinciale de l’ICCN Grand Katanga, les autorités coutumières qui, auparavant méfiantes, s’amendent et sont déterminées à ponctuer les efforts de l’ICCN dans la sauvegarde de la faune et flore plus particulièrement des pachydermes.
D’où l’ICCN et ses partenaires nationaux et internationaux doivent mettre une bouchée double pour pérenniser ces acquis qui résultent des stratégies managériales de Robert Muir qui a réussi à convaincre la population riveraine vivant aux alentours de la zone annexe du parc national de l’Upemba, de s’approprier la protection communautaire des pachydermes en mettant plus de moyens à cette direction provinciale du grand Katanga afin de lui permettre de mettre en œuvre sa responsabilité sociale et sociétale ainsi poser des actes de développement communautaire dans les milieux où circulent encore les Eléphants pour rassurer la cohabitation pacifique et solide entre cette population envers les pachydermes.
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