L’Institut Congolais pour la Conservation de la Nature (ICCN) est satisfait de sa gestion des aires protégées 60 après l’indépendance de la République Démocratique du Congo.
Ce bilan se résume dans la création de nouvelles aires protégées notamment les parcs nationaux après le départ des colons belges et aussi leur redynamisation. A cela s’ajoute également les nouvelles formes de gestion des aires protégées adaptées à la dynamique de la population riveraine.
« C’est vrai. 60 ans après, la politique d’amour a un peu changé. Le bilan c’est que nous avons créé d’autres parcs nationaux depuis l’époque de Maréchal Mobutu dans les années 1960 jusqu’en 1972. Et de 1972, il y a eu encore un autre arrêt de plus de 20 ans presque, nous créons encore des nouvelles aires protégées. Voila les 3 grandes périodes. Le bilan qu’aujourd’hui c’est que nous avons pu redynamiser les parcs, nous avons pris un peu d’ampleur. Mais la période Mobutu, nous avons pu consolider les aires protégées qui existaient puisque tout cela dépendait de l’amour naturel et du leader dans le pays par rapport à l’environnement et à la conservation. L’innovation est que nous avons appelé à concevoir d’autres formes de gestion des aires protégées. La gestion classique, assez policière, coloniale ne pouvait plus répondre à la dynamique de notre population. Le problème c’est que la population a retenu que les parcs sont pour les blancs, que le tourisme c’est une affaire des étrangers oubliant que les Congolais lui-même pouvait être touriste dans son propre pays. », a dit Cosmas Wilungula, Directeur général de l’ICCN, lors de l’émission « Spécial 60 ans d’indépendance de la RDC » co-organisée par Radio Okapi, Forum des As, Environews TV et DESKNATURE.COM.
La République démocratique du Congo compte 9 parcs nationaux. Il s’agit de parcs nationaux des Virunga, de Garamba, de Kahuzi-Biega, de la Lomami, de Salonga, de Maiko, d’Upemba, de Kundelungu ainsi que le parc marin des Mangroves sans oublier la Réserve de faune à Okapi (RFO).
Auguy Mudiayi
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