« La paix dont question doit être appréhendée sous divers aspects en ce sens que la paix ne signifie pas seulement l’absence de la guerre étant donné que là où l’on fait face aux catastrophes naturelles du genre inondation, érosion, écroulement ou glissement de terrains, sècheresse, perturbation de la pluviométrie dus aux changements climatiques, l’on ne parlera pas de la paix. Aussi faudra-t-il impliquer cette courageuse femme dans la recherche de solutions à ces problèmes d’autant plus que c’est elle la première victime de ces catastrophes naturelles causées par les changements climatiques ».
C’est en ces termes que s’est exprimée mercredi dernier la vice-ministre de l’Environnement, Dr Jeanine Ilunga Zaina. C’était à l’occasion de sa présentation officielle en qualité de coordinatrice régionale des Femmes ministres en fonction et honoraires de l’espace francophone, coïncidant ainsi avec la cérémonie commémorative de la 7ème édition de la Journée internationale de la femme africaine, célébrée le 31 juillet de chaque année, tenue à Kinshasa dans la salle des conférences internationales du Ministère des Affaires étrangères.
La célébration de la Journée internationale de la femme africaine appelant à la réflexion sur la promotion des droits et l’autonomisation de la femme, la vice-ministre Ilunga Zaina, a profité de cette occasion pour décrire le rôle de la femme africaine dans les changements climatiques.
« Voilà pourquoi il m’appartient de relever que le changement climatique ne pose pas seulement un problème environnemental, mais apparaît dorénavant comme un grand défi de notre temps en matière des droits de l’homme. Il s’agit d’une question de justice et d’équité pour des millions de personnes et des communautés dans le monde dont les femmes, ceci, quel que soit l’endroit où sont localisées ces femmes », a-t-elle déclaré.
Et d’ajouter, « De nos jours, nul ne peut contredire le fait qu’en tant que réalité de la vie, les femmes subissent le plus directement les effets du changement climatique, et donc, elles ont une grande responsabilité dans la formulation des réponses quant à ce. Comme nous le savons tous, le changement climatique n’est pas un concept abstrait, mais une réalité quotidienne pour les nombreuses familles de notre pays, les communautés locales et les populations autochtones ne vivant et dépendant que de nos forêts ».
Ainsi, la n°2 de l’Environnement en RDC a souligné que dans les catastrophes naturelles, la femme et la jeune fille constituent une couche importante gravement affectée par les effets des changements climatiques, « dans la mesure où quand il y a assèchement des rivières, par exemple, c’est la femme qui est appelée à effectuer de longues distances à la recherche de la ressource d’eau pour les besoins de la famille ».
Par l’utilisation de l’énergie bois, fait-elle remarquer, la femme participe aussi à la déforestation et dégradation des forêts. C’est pourquoi, elle estime que l’éducation environnementale de la femme, ainsi que la jeune fille sur la problématique des changements climatiques est une nécessité « d’autant plus que nos besoins sur les ressources naturelles sont illimités pendant que ces ressources sont, quant à elles, limitées ou épuisables ».
La vice-ministre de l’Environnement a renchérit en paraphrasant que : « C’est nous qui avons besoin de la nature et non le contraire pour vivre et cela s’explique clairement par le fait que pour exister sur terre, c’est-à-dire vivre, l’homme a besoin de l’oxygène, alors que l’oxygène étant naturel, a besoin d’une bonne gestion par l’homme pour continuer à lui profiter ».
Pour terminer, Dr Jeanne Ilunga a appelé tout le monde à la réflexion sur l’implication de la femme et la jeune fille dans la recherche dans la paix, en tenant en compte aussi de l’aspect environnemental au-delà de la lutte contre les violences faites aux femmes sous toutes leurs formes.
Lepetit Baende
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