Deux présumés braconniers sont interpellés le week-end dernier dans le territoire de Malembankulu, province du Haut-Lomami. Ils sont poursuivis pour leur rôle présumé dans l’abattage de trois hippopotames le vendredi 7 août 2020 sur la rivière Kamalondo près du parc national d’Upemba.
Selon le député provincial Paul Senga qui annonce ces interpellations, l’enquête se poursuit afin de mettre la main sur les auteurs de ces actes de braconnage. L’élu de Bukama demande à la population de dénoncer tout suspect.
« Les inciviques avaient tués trois hippopotames dans la rivière Kamalondo vers Lufira. Le directeur provincial de l’Institut congolais pour la conservation de la nature (ICCN) après avoir eu l’information avait contacté directement l’autorité provinciale pour qu’on puisse prendre toutes les dispositions nécessaires, chercher tous les inciviques qui sont à la base du braconnage pour l’élimination de nos espèces protégées. L’AT de Malembankulu nous a confirmé l’arrestation de deux personnes présumées d’être parmi les braconniers mais l’enquête continue. Même s’il y a l’aspect dangereux des animaux, il faut obtenir l’autorisation des autorités compétentes. On ne peut pas les abattre comme ça, ce sont les animaux protégés par les lois du pays ».
Paul Senga sur Radio Okapi
Le nombre d’hippopotame dans le parc d’Upemba ne sont pas encore connu actuellement. Toutefois, il faut noter qu’au cours de 15 dernières années le nombre de population d’hippopotames a augmenté. On estime de 1000 à 2000 individus.
Le mois dernier, l’Institut congolais pour la conservation de la nature (ICCN) a rapporté la recrudescence de braconnage dans les parcs nationaux, particulièrement Salonga et Virunga depuis le début de la pandémie de Coronavirus en République démocratique du Congo.
Le parc national d’Upemba abrite également le zèbre, l’antilope rouanne, l’éland du Cap, le bubale, le grand koudou etc.
Auguy Mudiayi
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