La justice de la République du Congo a condamné le 22 août dernier un braconnier à 30 ans de prison ferme dans la ville de Ouesso (département de la Sangha) au Nord du pays. Il s’agit de Mobanza Mobembo; alias Guyvanho. C’est pour la toute première fois dans l’histoire de conservation de la nature que la justice congolaise condamne un braconnier dans ce pays.
Il est reproché à Mobanza Mobembo le braconnage des éléphants, la vente illégale d’ivoire et la tentative de meurtre des écogardes du parc national de Nouabalé-Ndoki ainsi que la détention illégale d’arme de guerre. Le braconnier devra encore verser une somme équivalente à 68 milles dollars américains pour avoir blessé les écogardes.
Une nouvelle accueillie avec satisfaction par Wildlife Conservation Society (WCS), une organisation internationale pour la conservation de la faune, qui pense que cette condamnation est un signal fort à tous les braconniers.
« Cette condamnation sans précédent par le tribunal pénal est une étape majeure dans la protection de la faune sauvage en République du Congo (…) Cela envoie un message extrêmement fort. », a déclaré dans un communiqué, Emma Stokes, directrice régionale de WCS pour l’Afrique centrale.
Selon les résultats des enquêtes, Mobanza Mobembo était à la tête d’un groupe de braconniers qu’il dirigeait et qui aurait déjà abattu plus de 500 éléphants dans le parc national de Nouabalé-Ndoki. Ce parc héberge également les gorilles de plaine, les chimpanzés et d’autres espèces animales.
La population d’éléphants de forêt a décliné de 60% en 10 ans dans le Bassin du Congo. Et à l’échelle du continent africain, ce sont près de 30 000 éléphants qui sont abattus chaque année pour satisfaire l’insatiable appétit de l’Asie en ivoire.
Auguy Mudiayi
Le Vice-Premier ministre en charge de l'intérieur, de la Sécurité, de la Décentralisation et des Affaires coutumières, Jacquemain Shabani, a procéd
Le Monkeypox, également connu sous le nom de variole du singe, est une maladie virale qui a récemment attiré l'attention en raison de plusieurs cas
En République démocratique du Congo, le Président de la République Félix Tshisekedi a promulgué le 14 novembre dernier la loi p
La justice belge a condamné trois personnes à des peines allant jusqu’à 8 mois de prison ferme et à une amende allant jusqu’à 8 000€ pour avoir imp