Les recherches sur la Covid-19 dans le secteur animal ont été lancées à Kinshasa au Laboratoire Vétérinaire Central (LVC). 165 experts de plusieurs institutions, dont le ministère de pèche et élevage, sont impliqués dans ces recherches pour la collecte des échantillons et pour le diagnostic.
Le budget pour la réalisation de ces études est estimé à 72.476 dollars, et leur durée va du mois d’août en cours, au mois de septembre prochain.
Concernant la collecte des échantillons, l’équipe de riposte affirme qu’elle sera effectuée sur les animaux domestiques dans l’entourage des personnes infectées, et sur les animaux sauvages sur certains sites dans la ville de Kinshasa. 500 échantillons sont attendus à l’issue de cette étude.
« Cette étude pilote sera conduite seulement dans des sites sélectionnés à Kinshasa. Des sites additionnels seront intégrés dans l’étude lorsque les moyens financiers le permettront. Les échantillons d’animaux sauvages seront collectés à partir de différentes espèces au jardin zoologique de Kinshasa, au parc de la N’Sele et au sanctuaire de Lola ya Bonobo; les échantillons d’animaux domestiques seront collectés dans les environs des lieux d’habitation des personnes qui ont été identifiées positives au COVID-19 dans certaines communes sélectionnées. Les échantillons d’animaux malades ou morts trouvés dans ces endroits seront aussi collectés; les analyses des échantillons animaux seront réalisées à l’unité de sérologie et de biologie moléculaire du LVC. La collecte des échantillons sera organisée sous la supervision de l’unité de pathologie du LVC. Tous les échantillons seront collectés et analysés en respectant les règles de biosécurité pour éviter toute contamination des humains et des échantillons. La chaîne de froid sera respectée jusqu’à l’arrivée des échantillons au LVC où ils seront gardés à -80°C jusqu’à leur utilisation», affirme l’équipe de riposte dans un communiqué.
Ces activités sont proposées à être conduites dans le cadre du projet Science and Technology Research Partnership for Sustainable Development (SATREPS) qui a été lancé en RDC en 2019 par l’Université d’Hokkaido/Japon en collaboration avec l’Institut National de Recherche Biomédicale (INRB) et le Laboratoire Vétérinaire Central (LVC) avec pour but de renforcer, en RDC, la surveillance des infections zoonotiques virales émergentes et réémergentes, comme COVID-19. Pour cette étude particulière, seule la détection de la COVID-19 sera réalisée. Lorsque les ressources seront disponibles, les analyses additionnelles seront conduites pour les autres infections virales ciblées par le projet SATREPS.
Thérèse Ntumba
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