En respectant les objectifs de 2°C ou 1,5°C respectivement, tel que l’exige l’Accord de Paris sur le climat, l’économie mondiale pourrait voir des gains allant de 336.000 à 422.000 milliards de dollars américains. Et un équilibrage des pertes et des recettes nécessiterait des investissements entre 18.000 et 113.000 milliards dollars, dont plus de 90 % de la part des pays du G20.
Sans lesquels investissements, les émissions de gaz à effet de serre ne peuvent être réduites, et les dommages climatiques auront une plus grande probabilité de se produire, entraînant d’immenses pertes économiques. En tout cas c’est ce qu’avait indiqué une étude publiée mi-avril 2020 sur le site Nature Communications.
Laquelle étude avait également démontré, à contrario, que le non-respect des objectifs de l’Accord de Paris sur le climat pourrait coûter à l’humanité jusqu’à 600.000 milliards de dollars américains d’ici la fin du siècle en cours. « Si les pays sont conscients qu’ils vont encourir ces pertes s’ils ne réduisent pas leurs émissions, ils seront plus rationnels dans leurs choix, en renforçant leur réponse au changement climatique », a estimé le scientifique chinois, principal auteur de l’étude.
D’après le site Nature Communications, cette étude identifie les coûts tels que les dommages liés aux événements climatiques, ainsi que les investissements comme les technologies bas-carbone, pour évaluer les pertes ou gains théoriques pour l’économie mondiale selon différents scénarios. Egalement cette étude explique que si les contributions nationales actuelles n’étaient pas rehaussées, cela pourrait coûter entre 126.000 et 616.000 milliards de dollars aux Etats d’ici 2100. Plus grave encore, si les contributions nationales actuelles n’étaient pas appliquées, les pertes approcheraient les 800.000 milliards de dollars dans le pire des scénarios, soit entre 1,4 et 7,5 fois le PIB mondial actuel.
Rappelons par ailleurs que l’Accord de Paris sur le climat, signé en 2015 par plus 170 Etats membres des Nations Unies, affiche l’objectif de contenir le réchauffement climatique « nettement en dessous de 2°C par rapport aux niveaux préindustriels » et si possible, à 1,5°C. Les pays se sont engagés sur des « contributions nationales » à renouveler tous les cinq ans, qui visent un réchauffement limité à 2°C, voire 1,5°C d’ici la fin du siècle.
Selon des experts de l’ONU, les contributions nationales actuelles, qui devaient être révisées lors de la COP 26 (26ème Conférence des parties) en novembre 2020 à Glasgow, et reportée pour cause de la pandémie de Covid-19 en novembre 2021, placent la planète sur la trajectoire d’un réchauffement de 3°C à 4°C d’ici 2100.
Sept pays ont à ce jour présenté une nouvelle « contribution climatique nationale » sans forcément en relevant l’ambition. Ils représentent en outre 2,8 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre.
Voilà pourquoi, des chercheurs qui se sont penchés sur le coût de l’inaction climatique, avaient estimé qu’il est donc urgent que les États relèvent leurs ambitions.
Bokulaka Baende
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