Le ministre d’État, ministre des hydrocarbures, Rubens Mikindo a annoncé que ses services ont recensé déjà 19 blocs pétroliers à travers la République démocratique du Congo dont 9 se retrouve dans la cuvette centrale également appelé le Bassin du Congo.
Selon le ministre, ces blocs seront vendus aux enchères dans les tout prochains jours afin d’augmenter la contribution du secteur au Budget.
“Ainsi, la revue du patrimoine pétrolier et gazier de la RDC nous a permis de sélectionner au total dix-neuf blocs pétroliers qui vont bientôt faire l’objet des appels d’offres. Ces blocs sont répartis de la manière suivante : neufs blocs dans le bassin sédimentaire de la cuvette centrale, trois dans le bassin côtier en On Shore, quatre dans le Graben Tanganyika, trois dans le lac Kivu”, avait dit le ministre Rubens Mikindo.
Cette position du ministre va à contre-courant de la vision du chef de l’État sur la contribution de la RDC dans la lutte mondiale contre le changement climatique en préservant les forêts du Bassin du Congo ou cuvette centrale et son écosystème.
Pourquoi est-ce un danger ?
L’exploitation pétrolière dans les forêts du Bassin du Congo comporte un double danger. D’abord elle détruit les tourbières. Ces zones humides qui séquestrent des centaines des milliers de tonnes de carbone (CO2) contribuent à la réduction de l’émission de gaz à effet de serre.
Découvertes à Lokolama dans la province de l’Equateur en 2014, les tourbières de la cuvette centrale où on a recensé 9 blocs pétroliers sont une bombe d’environ 70 milliards de tonnes de carbone.D’où leur protection est plus qu’un impératif.
C’est dans cette optique que le Président de la République Félix Tshisekedi a pris l’engagement devant l’ONU de les protéger.
“Notre action tient également compte de la préservation des tourbières et ainsi que d’autres écosystèmes indispensables à maintenir l’équilibre du système climatique mondial”,avait indiqué Félix Tshisekedi lors du Sommet One Planet organisé par le Royaume-Uni et la France.
Fin septembre à New York, Félix Tshisekedi avait exhorté les partenaires de la RDC à soutenir son gouvernement dans les efforts pour la préservation de l’écosystème de la forêt du Congo.
A la réunion pour l’alliance pour les forêts tropicales, il avait précisé que ce soutien devrait se réaliser par des compensations financières sérieuses, des partenariats efficaces et le transfert des technologies afin de permettre d’œuvrer de manière durable et par une action renforcée pour l’atténuation, l’adaptation et la diminution de gaz à effet de serre à la base du réchauffement climatique de la planète.
Un autre danger de l’exploitation pétrolière dans la cuvette centrale c’est la destruction de la biodiversité pouvant conduire à une nouvelle épidémie au-delà de Ebola qui consume déjà le pays.
Certains animaux sauvages comportant des virus mortels vont devoir fuir leur biotope qui sera détruit et seront en contact avec l’homme.
Il y a danger en la demeure.
Auguy Mudiayi
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