Après l’annonce par les autorités provinciales de nouvelles mesures de réglementation de la pêche sur le lac Édouard, principalement dans les enclaves de Vitshumbi et Kyavinyonge, certaines organisations de défense de l’environnement s’alarment. C’est le cas de l’alerte congolaise pour l’environnement et les droits de l’homme (ACEDH) qui estime que certaines mesures, si elles sont prises telles qu’énoncées, vont à l’encontre de la loi sur la conservation de la nature.
Au cours d’un café de presse organisé ce vendredi 26 février 2021 à Goma, le secrétaire exécutif de l’ACEDH, Me Olivier Ndoole a indiqué que la ministre provincial de la pêche ne pouvait pas appeler la population de ces enclaves à respecter la loi sur la conservation de la nature, et en même temps, prôner le paiement des permis de pêche dans une aire protégée.
« Je pense que le gouvernement pourra tirer toutes les conséquences par rapport à la légalité, savoir s’il y a une base légale qui autorise le paiement des permis de pêche dans une aire protégée. Il y en a pas parce que ça viole l’article 25 de la loi sur la conservation de la nature mais aussi la compétence. Faudra-t-il que le gouvernement provincial ait un rôle de collaboration dans une aire protégée d’intérêt national pour apporter un appui positif. Pour nous, il n’y a pas encore une décision mais le moment venu, si décision il y aura, il y a des voies qui sont prévues par la loi pour attaquer telle ou telle autre décision qui ne rencontre pas les bases légales. On ne sait pas comment aller attaquer cette déclaration de Mme la ministre devant la cour d’appel parce que plus nous, elle n’existe pas. Je crois, c’était une façon pour elle de communiquer avec la masse , laquelle façon devait être conforme à la loi parce que l’autorité a l’obligation de donner la vraie information et pas jouer sur les modalités dont elle a été accueillie avec pompe » a dit Me Olivier Ndoole, secrétaire exécutif de l’ACEDH.
Parmi les actions urgentes à mener sur place à Vitshumbi et Kyavinyonge, selon le communiqué final, « les pêcheurs doivent continuer à payer les permis de pêche. La suspension de la perception de la redevance à la Coopevi jusqu’à nouvel ordre. L’annulation de la décision de radiation des numéros de pêche et la remise de ceux-ci aux anciens détenteurs qui ne font pas l’objet des infractions du braconnage et de la pêche illicite. L’ouverture des actions disciplinaires contre les agents de l’État qui sont accusés dans la promotion de la pêche illicite au lac Édouard. (…) La démarcation de la frontière liquide entre la RDC et l’Ouganda. Les pêcheurs et la population sont tenus à observer les dispositions de la loi sur la conservation de la nature et la réglementation de la pêche » lit-on dans le document sanctionnant les consultations.
Selon un député membre de la délégation, ces mesures convenues entre les parties prenantes aux consultations seront couchées incessamment en termes des décisions que vont prendre le Gouverneur Kasivita et son ministre chargé de la pêche, ce, en termes d’arrêté et de la note circulaire.
Jonathan Kombi, à Goma
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