La politique sous régionale en matière d’environnement et de gestion durable des ressources naturelles en Afrique centrale est en cours de relecture au niveau de la Communauté économique des Etats d’Afrique centrale (CEEAC). Et elle sera finalisée très prochainement avec l’appui financier de l’Union européenne dans le cadre du programme ECOFAX 6 dont la CEEAC assure la maitrise de l’ouvrage.
C’est ce qu’a informé un représentant de la CEEAC mercredi à l’ouverture de l’atelier régional des institutions du bassin du Congo qui se tient à Kinshasa du 26 au 28 mai autour du thème : « Synergie d’actions en Afrique centrale pour une gestion durable des ressources naturelles à travers les données d’observation de la terre ».
Il a indiqué à cette occasion que la CEEAC s’est engagée dans un processus qui lui permettra à moyen terme, de fédérer toutes les initiatives régionales en Afrique centrale afin d’optimiser les résultats et d’assurer une plus grande cohérence de soutien de ses partenaires, et harmoniser les approches opérationnelles. C’est dans cette perspective, a-t-il souligné, que la CEEAC souhaite d’intensifier et diversifier sa collaboration avec la Commission internationale du bassin Congo-Oubangui-Sangha (CICOS) et l’Agence gabonaise d’étude et d’observation spatiale (AGEOS).
Dans son mot de circonstance, ce représentant de la CEEAC a confirmé à l’assistance que la sous-région d’Afrique centrale regorge d’immenses ressources naturelles susceptibles de contribuer à l’essor économique du continent. Outre ses forêts qui en font le deuxième massif tropical du monde après l’Amazonie au Brésil, l’Afrique centrale dispose de 261 millions d’hectares de terres arables, dont 10 millions sont irrigables ; 136 millions d’hectares de pâturage ; d’importantes réserves internes en eau estimées à 1,715 kilomètres-cubes, auxquelles il faut ajouter son importante dotation en poissons estimée à près de 500.000 tonnes de captures par an, a-t-il démontré.
Il fait également savoir que, compte tenu de l’importance de ces ressources naturelles, la CEEAC a élaboré un plan stratégique indicatif à moyen terme, duquel découlent des politiques et des stratégies et programmes régionaux permanents, dans le but d’aider à la transformation desdites ressources en richesses, et impulser un véritable développement économique et social durable de toute la sous-région.
« Le département de la commission en charge de l’environnement, des ressources naturelles, de l’agriculture et du développement durable (de la CEEAC), a pour mission d’assurer la coordination de deux pré-initiatives sous régionales en matière d’environnement et de gestion des ressources naturelles en Afrique centrale », a-t-il déclaré.
Et il a affirmé que la CEEAC porte de l’intérêt au programme GMES & Africa « dont les résultats qui nous a aidés, la communauté et ses Etats membres, à se doter d’outils nécessaires à la gestion durable des ressources naturelles, cadrent parfaitement avec ceux de ce département… En effet, les trois domaines d’intervention prioritaires du programme GMES & Africa sont en parfaite adéquation avec deux des quatre axes d’intervention de ce département qui sont : la gestion durable des ressources en eau en terre extractive, et l’économie de l’environnement et de la biodiversité ».
Signalons que ce programme GMES & Africa vise à promouvoir le développement des capacités et des ressources institutionnelles, humaines et techniques pour l’accès à l’utilisation de services essentiels issus des données d’observation de la terre comme une base opérationnelle pour le développement durable en Afrique. Et la CICOS et l’AGEOS sont les deux consortiums établis pour la mise en œuvre de ce programme. Elles développent deux thématiques portant respectivement sur la « gestion de l’eau et des ressources naturelles » et le « suivi et évaluation des forêts d’Afrique centrale ».
Pour ce représentant de la CEEAC, cet atelier régional pour l’Afrique centrale du GMES & Africa organisé à Kinshasa sous l’égide de son institution, se veut un cadre de partage et d’échange d’informations entre les deux consortiums (CICOS et AGEOS) ainsi que les usagers, « sur les services et produits fournis et/ou en cours d’élaboration sur les thématiques d’intérêt pour la gestion durable et la valorisation des ressources naturelles de l’espace CEEAC. Il se veut également un espace d’échanges sur les attentes de la CEEAC en termes de capitalisation des actions et outils issus du programme GMES & Africa pour la mise en œuvre de sa politique régionale ».
Il a terminé son speech par réitérer la gratitude de la CEEAC à l’Union européenne et à l’Union africaine dans le cadre de la mise en œuvre de ce programme GMES & Africa.
Bokulaka Baende
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