Dans un communiqué nous parvenu, le Réseau l’homme et son environnement pour le développement durable (RHEDD), cercle des environnementalistes de l’Université de Kinshasa (UNIKIN) et du monde entier, salue un nouveau texte de l’Union européenne (U.E) qui prône la défense d’écosystèmes sains et résilients pour leur permettre d’assurer l’ensemble de leurs fonctions.
Présenté depuis le vendredi 16 juillet 2021, ce document vient compléter l’imposant « paquet climat » de la Commission européenne. Lequel doit contribuer à atteindre l’objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre.
Cette nouvelle stratégie de l’Union européenne (UE) pour les forêts, souligne ce communiqué, vise à mieux préserver ces écosystèmes, « soumis à des pressions croissantes ». Et elle affirme qu’avoir des forêts « plus vastes, plus saines et plus diversifiées » est une condition préalable pour que les forêts puissent, à l’avenir, fournir des moyens de subsistance aux populations et remplir leurs fonctions socio-économiques.
« Le mot-clé, c’est la multifonctionnalité. La question est de savoir comment mieux protéger les forêts, d’un point de vue environnemental et climatique, mais aussi en prenant en compte les aspects sociaux et économiques. Seules des forêts résilientes pourront permettre d’assurer cette multifonctionnalité », souligne le RHEDD dans son communiqué.
Protéger les dernières forêts anciennes et primaires
En termes de conservation, signale le RHEDD, le texte de l’Union européenne appelle à protéger de manière stricte les dernières forêts anciennes et primaires. La Commission s’est engagée à parvenir, d’ici à la fin de l’année, à une définition de ce que sont les forêts anciennes et primaires et de ce qu’implique un mécanisme de protection stricte.
La stratégie entend aussi peser sur la façon dont sont exploités ces écosystèmes pour encourager des pratiques plus durables. Elle affirme qu’il faut créer et maintenir des parcelles diverses plutôt que des plantations en monoculture, que les coupes rases doivent être limitées au maximum, les souches et racines laissées sur place et le sol préservé.
Des certificats visant à mieux identifier les produits en bois issus d’une gestion « proche de la nature » pourraient également être mis en place, et la Commission européenne propose de réorienter des aides pour que les propriétaires et les exploitants soient incités financièrement non seulement à fournir des matériaux, mais aussi à protéger et restaurer.
A savoir, le RHEDD que dirige l’environnementaliste congolais Jean-Claude Matiti, est une association sans but lucratif ayant pour mission d’analyser, réfléchir et proposer des pistes de solution aux problèmes environnementaux. Entre autres, la gestion durable des ressources naturelles, les études d’impact environnemental et socioéconomique avec chaque action à mener dans l’environnement.
Parmi ses activités, il y a aussi l’analyse des textes de lois régissant le secteur de l’environnement, l’état des lieux de la planète, la gestion des déchets, l’organisation des conférences sur les problèmes environnementaux, etc.
Bokulaka Baende
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