Les autorités locales de la chefferie de Bangelengele, territoire de Kailo, dans la province de Maniema, ont autorisé à la population, pour une durée de 21 jours, l’abattage des hippopotames dans cette partie du pays.
Pour exécuter la décision 01/227/OMP/CAB/G-P-MMA/2021 , la police d’animaux a donné comme consigne général à toute la population du village Shino, dans le groupement de Tchadi, de refouler les animaux (Ndlr : Hippopotames) dévastateurs en dehors de beach et le rayon de pêche.
“Les trophées sont propriétés de l’État et doivent être remis au service de l’environnement conservateur de la nature et développement durable pour transmission à qui de droits (Dents). Les dépouilles mortelles (Viandes) doivent être données aux propriétaires coutumiers demandeurs du refoulement (une partie) et autre part à l’État représenté par le service de l’EDD pour transmission à qui de droit”, peut-on lire dans la note d’exécution de la police dont une copie a été envoyé à DESKNATURE.COM
Une situation qui suscite une indignation totale des activistes de la société civile environnementale qui expliquent que cette décision est le résultat de l’arrêté interministériel sur la taxe d’abattage et la vente des espèces protégées.
” Nous sommes très consternés de voir que l’arrêté sur l’abattage des espèces commence à produire ses effets au Maniema par une arme de guerre donnée aux civils. Malgré les adresses de la société civile civile environnementale aux autorités nationales. Une autorisation spéciale d’abattre les hippopotames vient d’être signée par les autorités locales et provinciales sans consultation avec le service compétent en charge de la conservation dont l’ICCN seul reconnu par la loi et autorisé à faire le défoulement avec arme de guerre ou autorisé l’abattage en cas de dérapage. Tout ceci est dû car l’impossible n’est pas Congolais!Nous voulons voir les autorités compétentes agir”, a déclaré Josué Aruna, coordonnateur de la société civile environnementale.
Le débat autour de l’arrêté interministériel sur la taxe d’abattage et de vente d’espèces sauvages et protéger a pris une dimension sous-régionale. Il y a peu, la société civile a appelé le gouvernement congolais à annuler ledit arrêté en promettant de saisir la Cour de Justice International en cas de non annulation.
Justin Mwamba
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