Plus de 40 ONG nationales et internationales dont Greenpeace Afrique ont écrit à plusieurs ministres, secrétaires d’État, la Commission Européenne et des chefs des Gouvernements des pays engagés dans les questions climatiques et de développement durable pour demander d’agir urgemment contre les menaces qui guettent les forêts de la RDC notamment la levée du moratoire.
Ces organisations appellent donc à tous les bailleurs dont le groupe CAFI de conditionner tout nouvel appui financier à la République démocratique du Congo par des mesures contraignantes. Parmi ces mesures, il faut à tout prix proroger le moratoire et l’actualiser.
“Il y a plus de 40 ong nationales et internationales Greenpeace y compris qui ont envoyé une lettre à plusieurs ministres de plusieurs pays engagés dans les questions forestières et de développement, les pays européens, la Grande-Bretagne qui font partie de CAFI. Nous voulons leur demander urgemment d’intervenir, de faire quelque chose parce que jusque-là on a pas senti la mobilisation internationale. Les mobilisations de ces milliers de dollars pour la protection de la forêt continuent à se dérouler comme si de rien n’était. Donc, il est inconcevable que ces bailleurs se mobilisent de financer la protection de la forêt alors qu’ au niveau national c’est le plan pour la détruire qui est mis en œuvre. Ce que nous demandons c’est que CAFI, avec tous ses membres , tous les pays européens qui veulent donner un appui financier à la RDC pour la protection de ces forêts puissent conditionner la signature de tout nouvel accord avec la RDC par des engagements contraignants entre autres de prolonger ce moratoire. Le seul plan de protection permanente ici c’est la prolongation de de ce moratoire, c’est son renforcement. Parce que ce moratoire constitue un garde-fou à la déforestation en RDC”, a expliqué Mme Irène Wabiwa, Chef de projet international par intérim-Bassin du Congo chez Greenpeace Afrique.
Pour Greenpeace Afrique, au-delà de maintenir ou proroger le moratoire sur les forêts du Congo, les bailleurs doivent obliger l’annulation de tous les contrats forestiers y compris ceux octroyés illégalement.
“On veut aussi que ces bailleurs se mobilisent pour l’annulation de tous les titres forestiers y compris les concessions soit disant de conservation qui ont été octroyées de manière illégale à des exploitants ou des citoyens qui ont un profil contraire à la conservation”, a ajouté Mme Irène Wabiwa.
Il ne s’agit pas d’une campagne anti appui financier contre la RDC
Greenpeace Afrique rassure que l’objectif de cette campagne n’est pas de demander aux bailleurs de priver la RDC de l’appui financier mais plutôt de se rassurer que les milliers des dollars déboursés sont effectivement utilisés pour protéger les forêts et la biodiversité.
“Bien sûr, Greenpeace n’est pas contre l’appui financier en faveur de la RDC pour la protection. Nous voulons que cet argent soit réellement utilisé pour la protection de la forêt et de la biodiversité et aussi pour soutenir les projets des communautés.”, poursuit la chef de projet international par intérim-Bassin du Congo chez Greenpeace.
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Bien avant, le gouvernement congolais avait validé au conseil des ministres un plan proposer par la VPM en charge de l’Environnement et Développement durable pour lever le moratoire sur les forêts imposé depuis 19 ans.
La RDC détient à ce jour plus de 60% des forêts du bassin du Congo considérées comme 2ème poumon mondial dans la lutte contre le réchauffement climatique.
Auguy Mudiayi
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