L’Assemblée provinciale du Kwilu appelle à la mise en place d’une commission mixte afin d’identifier les dégâts environnementaux causés par la pollution des rivières Kwango et Kasaï. C’est ce qu’a déclaré le Président de l’Assemblée provinciale, Donald Sindani.
Selon lui, Cette pollution, a également eu pour conséquence” la résurgence des maladies d’origine hydrique, le décès de quelques hippopotames dans la réserve de Mangay et d’énormes difficultés causées aux populations du Kwilu riveraine de la rivière Kasaï dans l’approvisionnement en eau de boisson, de vaisselle, de lessive, de bain etc”, qui nécessite une enquête pour quantifier les dégâts et envisager une réparation au nom du principe de pollueur-payeur.
” Au regard de ce spectacle désolant et pathétique, votre bureau, considérant l’extrême gravité de cette pollution qui touchait la population du Kwilu du fait que la rivière Kasaï la traverse sur une très longue distance, soit de Dibaya Lubwe à la confluence avec le Kwango-Kwilu à Bandundu-Ville, chef-lieu de la province, considérant en outre, que l’état Congolais a le devoir de garantir à la population, le droit à la santé, à la sécurité alimentaire et à la vie dans un environnement sain, votre bureau, a pris le 17 août la résolution de constituer une commission mixte Assemblée Provinciale – Gouvernement Provincial devant faire une descente le long de la rivière Kasaï envie d’étudier entre autres, les risques environnementaux humains présents et avenirs. Cette évaluation des dégâts causés par la pollution de la rivière Kasaï vise à les quantifier pour transmettre le dossier au gouvernement de la République en vue de la répartition des dommages selon le principe bien connu pollueur-payeur”, a conclu Donald Sindani.
En attendant, la société civile d’Idiofa plaide pour l’assouplissement de la mesure d’interdiction de la consommation des poissons et la pêche sur la rivière Kasaï. Son président, Jean-Marie Bell’s alerte que les conditions de vie de la population sont devenues difficiles, d’une part le manque de nourriture et d’autre part, tous les marchés de la cité d’Idiofa sont vides.
“ Les gens souffrent à Idiofa. J’ai fait un tour au marché, les étalages étaient vides. La vie est pénible parce que nous ne vivons que ce marché mais lorsqu’il n’y a pas de poisson, parce que nous n’avons pas de grandes forêts pour attraper des gibiers, comment on va vivre? On ne vit que des poissons, puisqu’on a interdit des poissons, la vie devient intenable. Nous demandons aux gouvernements provincial et national d’assouplir la mesure. On connaît quels sont les poissons qui viennent de la rivière Kasaï. Ça on peut interdire, mais les restes on peut autoriser”, a-t-il sollicité.
Dans la province du Kwilu, le territoire d’Idiofa est la partie la plus touchée par la pollution de la rivière Kasaï, où deux hippopotames et plusieurs poissons sont morts.
Jonathan Mesa à Bandundu
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