Le Gouvernement congolais se félicite de la signature de la seconde phase du partenariat RDC-CAFI pour les prochains dix ans (2021-2031) en marge de la COP26 à Glasgow.
Détenteur de plus de 60% de la forêt du Bassin du Congo, 2ème poumon mondial de la lutte contre le changement climatique, la République démocratique du Congo joue aujourd’hui un rôle important dans la stabilisation du climat à travers le monde. Pour cela, le pays exige des compensations équitables de la part des pays industrialisés, responsables de la pollution.
“Même s’ils en ressentent les effets, l’urgence pour nous c’est d’être sûr que nous envoyons nos enfants à l’école, nous avons de quoi manger et nous avons de quoi nous vêtir. Dans le monde aujourd’hui, nous avons, nous ,comme République démocratique du Congo, une forme de devoir de solidarité du fait que nous disposons de ce bassin forestier, cette crosse réserve qui peut servir l’humanité. Nous disons, nous devons le faire mais il y a les pays responsables de cette situation. Ils peuvent payer. Et donc, je peux vous dire ce qui se termine parce que les négociations sont en cours. Il y a eu la partie des chefs d’État et des engagements comme chaque année. On n’est plus à un moment où l’on doit dire que l’on s’engage, on doit agir parce qu’il semble que la température ait monté de 1,5 °c mais qu’il ait des risques qui remonte à 3%. Il y aura de fond des callets glacière, il y aura des montées des eaux. Cela veut dire que les gens doivent agir et tout de suite”, a expliqué le ministre de communication et médias, porte-parole du Gouvernement, Patrick Muyaya.
Il rassure aussi que la République démocratique du Congo a été le centre d’attraction lors de ces négociations qui vont se clôturer d’ici le 12 novembre.
“Pour ce qui concerne la République démocratique du Congo, la RDC a été le centre d’attraction de cette COP26. Le Président de la République a présidé plusieurs réunions. Vous avez vu la réunion sur les forêts tropicales. Mais au-delà de tout, le Président a présidé, je crois, le plus grand sommet d’adaptation et d’atténuation des effets du changement climatique. 25 milliards de dollars de fonds, il y a 12,5 milliards qui sont disponibles mais tout cela on va voir comment ce sera réparti. Le Président de la République a eu une réunion bilatérale avec le Premier ministre britannique, Boris Johnson qui a été précédée par un communiqué conjoint d’un accord qui accorde 500 millions de dollars à nos forêts tropicales. Tout ça, on ne peut pas dire que ça va régler nos problèmes. Mais pour nous, c’est un bon premier pas.”, poursuit le ministre Muyaya.
Et d’ajouter :
” Au niveau de la contribution nationale, nous avons un cahier des charges que ma collègue de l’environnement a amené sur place à Glasgow, il faut 48 milliards dans lequel nous nous sommes engagés à 2% et il faut que les autres paient. Donc, c’est un processus qui va aller de discussions en discussions mais cela ne nous empêche pas d’adopter des comportements qui nous permettent d’atténuer les effets du changement climatique et de nous adapter. Il nous faut attendre la fin pour savoir quel sera l’engagement global et comment cela va se décliner à travers les pays.”
Une communication du gouvernement sera faite dès l’arrivée de la VPM-MEDD au pays après la COP26 afin d’éclairer l’opinion sur les gains tirés par le pays.
” Nous prévoyons de faire une communication de restitution de tout ce qui sera dit à Glasgow, nous ferons le tableau de tout ce que le pays aura tiré comme profit avec ma collègue de l’environnement dès son retour au pays”, a conclu Patrick Muyaya.
Pour rappel, En sa qualité du Président en exercice de l’Union Africaine, Félix Tshisekedi a présenté aux leaders mondiaux la position du continent. Il l’a dit dans son discours à la COP26 qui se tient à Glasgow en Écosse (Royaume-Uni) du 31 octobre au 12 novembre 2021.
Pour lui, l’Afrique veut plus de financement climatique pour renforcer son adaptation. Les 6 milliards que reçoit le continent ne sont pas à la taille des conséquences climatiques qu’il subit déjà. D’où, il faut au moins 33 milliards de dollars américains.
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