Le Gouvernement congolais exige des contreparties conséquentes par rapport au rôle important que joue ses forêts dans le règlement du climat. Cet appel de la RDC intervient alors qu’il y a un débat autour de la levée du moratoire. Cette mesure conservatoire sur les forêts interdisant l’attribution de nouvelles concessions au pays depuis 2002.
Pour le ministre de Communication et porte-parole du Gouvernement, l’État congolais a le droit de disposer de ses ressources naturelles notamment ses forêts afin d’en tirer pleinement bénéfice.
“Il y a une décision du moratoire qui avait été prise sur les concessions forestières. Mais lorsque le Gouvernement décide de lever le moratoire, nous connaissons les motivations qui ont conduit à la décision. Aujourd’hui, je pense qu’il y a un problème de conscience. Nous avons un problème de conscience. Comment nous, Gouvernement, je ne voudrais pas parler de souveraineté. C’est un mot que je n’affectionne pas particulièrement, on a le droit de disposer de ce que nous avons potentiel. Mais nous savons ce que cela représente aussi pour l’humanité. Cela veut dire que dès lors que nous on décide de moratoire, sur cette question j’ai discuté avec américain et britannique”, a déclaré Patrick Muyaya, Ministre de Communication et Porte-parole du Gouvernement.
Et d’ajouter :
“À ma connaissance, je ne suis pas ministre de l’environnement, je ne suis pas sûr qu’elle a déjà attribué concession forestière. Mais même si elle devait le faire le moment venu, elle le fera de la manière la plus rigoureuse. Et c’est justement ça aussi que nous nous posons comme question en termes de contrepartie. Parce que nous on ne peut pas aliéner définitivement nos forêts sous prétexte de protéger l’humanité alors qu’il y a des gros pollueurs chez qui, je suis désolé, I don’t care about us, quelquefois”.
Le ministre Muyaya insiste que le Gouvernement congolais va respecter la loi en matière d’attribution des nouvelles concessions le moment venu.
“Mais c’est des questions, à mon avis, qui sont suivies de près. Quand nous décidons d’attribuer les nouvelles concessions forestières cela tiendra compte de toutes ses nécessités. Et s’il ne faut pas le faire, nous ne le ferons pas. Mais il ne faut pas nous empêcher de vouloir disposer de ce que nous avons”, a-t-il conclu.
Depuis l’annonce de la mesure conduisant à la levée du moratoire sur les forêts du Congo, plusieurs organisations internationales dont Greenpeace Afrique ont haussé le ton pour exiger le maintien et la prorogation de celui-ci.
Du côté du gouvernement, le processus de la levée du moratoire est irréversible.
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