Les scientifiques et environnementalistes du monde attestent que la planète est détruite par l’activité humaine et il n’y a que l’humain pour la sauver du désastre imposé par les changements climatiques à la suite des émissions de gaz à effet de serre. Malheureusement, l’hypocrisie des dirigeants du monde et la recherche du bien-être égoïste par des méthodes traditionnelles, ne sont pas encore prêtes à céder leurs places à une production verte, qui est à la base de la pérennité environnementale et de toute la biodiversité. Voilà pourquoi, la solution à cette situation doit aussi passer par des concessions au travers des négociations multilatérales comme celles organisées en conférences des parties des Nations Unies et qui se déroulent chaque année dans une nouvelle région du monde par rapport à celle qui l’avait précédée.
Fort de cette évidence, l’environnementaliste congolais et président de l’Ong Environnement sain sans frontières (ESSF), M. Alain Botoko, depuis Kinshasa, appelle les acteurs, dirigeants et scientifiques du monde qui participent à la 26ème Conférence des parties (COP26) à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC), qui se tient à Glasgow en Ecosse (Royaume-Uni), depuis lundi 1er jusqu’à ce jeudi 11 novembre 2021, de recourir et de privilégier d’abord les initiatives régionales et locales dans le cadre de la lutte contre le changement climatique.
D’autant plus que, remarque-t-il, que ces conférences des parties des Nations Unies s’avèrent très lourdes et complexes. Puisque jusqu’à cette 26ème édition (COP26) dont les assises sont en cours, il n’y a qu’un seul accord (Accord de Paris) concret qui réponde aux préoccupations de l’ensemble de l’humanité.
Laquelle exige la limitation de la température à 1,5°C, et le versement de 100 milliards de dollars américains par an aux pays à grande potentialité forestière (le plus souvent moins nantis), par les principaux pollueurs (qui sont pour la plupart des pays puissants et industrialisés) pour la résilience des populations vulnérables aux dérèglement climatique.
Et cet « Accord de Paris » n’est intervenu qu’à la vingt et unième session, et depuis plus de six années aujourd’hui, elle peine à être appliquée comme il se doit. Pourtant, toutes les parties signataires ne jurent que par son application, pour sauver ce qui peut l’être.
Des politiques durables pour la gestion de tous les écosystèmes congolais
En invitant les participants à la COP26 de recourir aux initiatives régionales et locales, cet observateur avisé et acteur congolais des questions du climat depuis plus de 16 ans, estime qu’il est plus que temps que les fils et filles de la RDC (en première ligne les peuples autochtones et communautés riveraines) puissent s’impliquer avec les acteurs du secteur environnemental. Ce, afin qu’ils se mettent ensemble pour réfléchir froidement sur le rôle que la nation congolaise devrait jouer au concert de 197 parties représentées dans les négociations de la COP26 et la place que doit occuper la RDC dans ce monde en pleine ère du dérèglement climatique.
« Il est presque temps que toutes les parties concernées par la question de la gestion de l’environnement congolais travaillent main dans la main pour mettre en place des politiques durables pour la gestion de tous les écosystèmes qui contribuent à cette équilibre fragile de l’humanité à l’ère des inondations, canicules, toutes sortes de tempêtes, sécheresses, bref, les catastrophes destructeurs des humains, infrastructures de bases et le reste de la biodiversité à travers la planète », a déclaré l’expert environnementaliste congolais Alain Botoko. Et de marteler : « Par la suite, la nation au travers ses représentants, pourrait demander à l’humanité des comptes à l’instar du Brésil, la nation qui lui est presque semblable, du point de vue écologique ».
La RDC devrait être côtoyée par des pollueurs
Selon l’expert au climat Alain Botoko, la RDC est un pays qui a des forêts tropicales autour de 122 millions d’hectares, qui sont en plus toutes primaires, et qui séquestrent jusqu’à 220 tonnes de CO2 (émises à plus de 80% par les 20 plus riches pays du monde, regroupés en G20) par hectare, sans oublier les étendues inconnues de ses tourbières qui ont séquestré les gaz à effet de serre depuis l’antiquité. Ajouter à cette liste les rivières qui se dénombrent en milliers et les lacs qui sont par dizaines. L’ensemble de ces écosystèmes contribue énormément à atténuer les changements climatiques, qui se manifestent partout dans le monde, et se propagent avec une vitesse sans précédent.
Cependant, il est inconcevable que la nation congolaise qui est au centre du monde et du continent africain dans le cadre de la lutte contre le changement climatique, et qui devrait être consulté et côtoyé par les pollueurs de la planète, soit depuis plusieurs décennies en train de courir par l’entremise de ses dirigeants, derrière les bailleurs des fonds pour la protection de ses écosystèmes. Pourtant, ceux-ci sont les poumons essentiels de la respiration du monde et de l’Afrique, après le Brésil à tort ou à raison…
« Les scientifiques ont prouvé que n’eurent-été les forêts du Congo, New-York capitale du monde (siège des Nations-Unies) serait effacée de la carte, du fait de la montée du niveau des mers, causée par la fonte des glaciers. Ensuite, pour qu’il pleuve en côte d’ivoire et ses pays voisins, il faut l’intervention des forêts de la RDC », a affirmé l’environnementaliste congolais Alain Botoko.
Il estime en outre que la situation de la dégradation du climat ne va pas se stopper dans la mesure où les communautés humaines ne jurent que par leur maintenance et la recherche de la prospérité pour leurs membres. Pourtant, cette recherche de la prospérité peut se faire sans brûler le carbone (méthane et le CO2), en respectant les normes écologiques, en ayant des ambitions et surtout les moyens pour la transition énergétique immédiate, pour réduire de 2/3 des émissions de deux gaz à effet de serre plus menaçants que sont le méthane et le CO2, a-t-il indiqué.
Lepetit Baende
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