La République démocratique du Congo est touchée par le déboisement. D’après les données de l’Université Maryland (UMD) aux USA, entre 2002 et 2020, la RDC a perdu plus de 5 % de ses forêts primaires. Le phénomène s’est surtout accéléré après 2013, en particulier en 2020, enregistrant la deuxième plus grande perte forestière depuis le début de la collecte des données en 2002.
Cette situation n’a pas épargné les aires protégées notamment le Parc national des Virunga, la Réserve de faune à Okapi et la réserve de Bili-Uélé.
Pour pallier à cette situation, le ministre de Communication et Porte-parole du Gouvernement estime qu’il faut trouver des alternatives notamment recourir au foyers améliorés et au gaz à usage domestique.
“On rapporte sur Virunga de cas de déboisement, c’est l’œuvre des groupes armés qui se nourrissent ce celle-ci. Et c’est bien dommage parce que c’est un patrimoine protégé par l’UNESCO. Il faut trouvé l’aternative. Aujourd’hui, il faut aller vers le gaz domestique, le foyer amélioré, il y a des programmes qui existent et ces programmes sont financés (…)”, a expliqué Patrick Muyaya, Ministre de Communication et Médias, Porte-parole du Gouvernement.
Au 1er semestre de 2020, le Gouvernement congolais avait débloqué une enveloppe de 2 millions de dollars américains pour subventionner la société la société Biogaz pour la production de gaz domestique. Ce qui a pour résultat, selon le ministère de l’environnement, 125 hectares des forêts préservés aux alentours de Kinshasa.
Au-delà de tout, il faut un travail de sensibilisation afin que le population comprenne l’enjeu du déboisement et change d’habitude.
“Il faut changer des habitudes. Il faut une sensibilisation pour aller expliquer à la maman qui fait l’agriculture sur brûlures. Lui dire que vous pensez obtenir de la fertilité pour vos prochaines plantations mais au contraire vous détruisez. C’est un travail qui requiert du temps”, a conclu le ministre Muyaya.
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