Au-moins trois cent mille (300. 000) arbres seront plantés jusqu’au samedi 04 décembre prochain sur différents sites retenus à travers la ville-province de Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo. Et ce sont des enfants qui procéderont à ce boisement avec des plantules. Ils seront apprêtés par le Ministère de l’Environnement et Développement durable.
C’est une activité qui rentre dans le cadre de la « quinzaine des droits de l’enfant » lancée le samedi 20 novembre courant par Mme Antoinette Kipulu Kabenga, ministre de la Formation professionnelle et Métiers (FPM), au nom de sa collègue du Genre, Famille et Enfant, Mme Gisèle Ndaya. C’était à l’Académie des Beaux-Arts (ABA) de Kinshasa, à l’occasion de la Journée mondiale de l’enfance, célébrée le 20 novembre de chaque année.
Cette journée a été instituée depuis l’adoption par l’Assemblée générale des Nations Unies, de la Convention relative aux droits de l’Enfant, le 20 novembre 1989, dans le but de promouvoir le respect des droits de l’enfant dans le monde. « L’occasion fait le larron », renseigne un adage. En RDC, la « quinzaine des droits de l’enfant » a prévu également de sensibiliser le public aux droits des enfants et réaliser des actes concrets en leur faveur.
Ainsi, plusieurs activités seront organisées durant cette quinzaine autour du thème retenu pour cette édition 2021 de la célébration de la Journée mondiale de l’enfance, lequel est formulé comme suit : « Je m’engage et j’agis avec ma communauté pour préserver l’environnement de la RDC ». Pour la ministre de la Formation professionnelle, ce thème interpelle tout le monde et singulièrement les enfants, à militer pour l’avenir de la planète.
Signalons en effet que selon un rapport de l’UNICEF, les jeunes vivants en RDC sont parmi les plus exposés aux effets notamment du changement climatique ainsi qu’à la pollution de l’air, des sols et de l’eau. C’est ce qu’a indiqué le représentant du Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF) en RDC, M. Edouard Beigbeder, également présent à cette célébration.
Voilà pourquoi, évoquant la situation de l’enfant en général, il a, pour sa part, relevé que « la crise climatique de nos jours, est une crise des droits de l’enfance et que la jeunesse congolaise est consciente que les effets du changement climatique mettent en péril leur avenir ». Il a en outre estimé que cette Journée mondiale de l’enfance est un moment important pour transformer cet événement en actes concrets.
« Nous devons agir ensemble et de manière concertée, pour bâtir un monde meilleur pour tous les enfants », a-t-il souligné.
Bokulaka Baende
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