Depuis un certain temps, la variole du singe ou la maladie de Monkeypox sévit en République démocratique du Congo. Des cas ont été signalés dans plusieurs provinces du pays, et maintenant dans la ville de Kinshasa. Ainsi, au lendemain de l'enregistrement d'un cas de Monkeypox dans la capitale congolaise, le Centre interdisciplinaire de gestion du risque sanitaire (CIGRS) a publié ce jeudi 24 août 2023, une note technique qui fixe plusieurs points sur cette maladie contagieuse.
Elaborée en collaboration avec d'autres institutions (INRB, Laboratoire vétérinaire central, DOPERAUS, UPN ) dans le cadre de la vulgarisation et sensibilisation sur la maladie, cette note révèle que presque toutes les provinces du pays sont exposées à cette maladie, ne se limitant plus aux zones forestières, car même les zones de savane rapportent aussi des cas à travers le pays. Et elle définit le Monkeypox comme étant une anthropozoonose causée par un virus proche de celui de la variole (une maladie éradiquée depuis 1980).
En tant qu’anthropozoonose, indique cette note technique, le Monkeypox est donc une maladie qui affecte principalement les animaux, et ces derniers peuvent la transmettre accidentellement aux humains. Et plusieurs espèces d’animaux peuvent être impliquées dans la transmission du Monkeypox, mais les rongeurs viennent en tête de la liste, notamment les rats de Gambie ainsi que les écureuils.
"La transmission du Monkeypox se fait par contact direct d’un homme sain avec un animal infecté. Ce contact peut avoir lieu lors de la chasse pendant que le chasseur manipule l’animal capturé soit pour le tirer du piège ou encore lors de la découpe pour le débarrasser des organes internes en vue de sa conservation. Les mamans ainsi que les enfants peuvent aussi s’infecter en manipulant un animal infecté ou tout liquide qui a servi à laver un tel animal. Les déchets issus de la découpe de ces animaux peuvent aussi infecter les enfants qui les utilisent souvent pour la cuisson. Des cas de contamination peuvent aussi s’observer au laboratoire en cas de manipulation des échantillons d’animaux sans respect des mesures de biosécurité", affirme le CIGRS dans sa note technique.
Et de préciser que chez les animaux, malheureusement, la maladie est presque
asymptomatique, c’est-à-dire que les animaux infectés ne présentent aucun signe révélateur de Monkeypox. Chez l’homme, par contre, précise la source, on peut observer des éruptions cutanées qui peuvent avoir plusieurs formes en fonction du stade d’évolution de la maladie.
"Ainsi, on peut observer de macules, des vésicules, ses pustules et même des croûtes. Ces éruptions peuvent être observées au niveau des mains, des pieds, du visage et même de tout le corps. On peut aussi observer la présence de la fièvre associée à un gonflement des ganglions. L’état général de la personne peut être affecté avec un manque d’appétit, de la fatigue, de la faiblesse et même une sensation de malaise. La mort peut aussi survenir dans
certains cas. Des cas de complications dues au Monkeypox peuvent aussi s’observer chez l’homme comme une surinfection cutanée, de la septicémie, une inflammation de l’encéphale et même une atteinte de la cornée", renseigne la note technique.
Celle-ci affirme aussi que la transmission entre les humains peut se faire par contact direct ou encore à travers les liquides biologiques ou les lésions cutanées. "Toute surface souillée par le virus peut aussi être à la base de la transmission du Monkeypox tout comme toute promiscuité avec une personne infectée peut causer la transmission par inhalation à travers des gouttelettes respiratoires".
Bokuaka Baende
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