Le tribunal de grande instance de Kabambare dans la province du Maniema a entamé la procédure en opposition des 15 défenseurs environnementaux condamnés au premier degré à 6 mois de prison ferme et 5000 dollars comme amendes pour avoir dénoncé la coupe et l'abattage des bois rouges au Maniema.
C'est à la requête introduite par la société civile environnementale indignée de la condamnation de 15 de ses membres.
Pour la société civile environnementale, 15 membres de leur organisation ont été condamnés et transférés à la prison centrale pour avoir dénoncé cette exploitation des bois Rouge au pays.
Josué Aruna, cadre de la société société environnementale explique que les défenseurs ont fait juste la dénonciation de cette exploitation après que l'administrateur du territoire ait suspendu cette exploitation sur l'ensemble du territoire, suivie des lettres de chefs des groupements. Ils ont compris que l'exploitation ne bénéficie ni à l'Etat Congolais, ni les peuples autochtones ont décidé de suspendre mais cette suspension a été influencée par le plaidoyer de défenseurs environnementaux qui se trouvent dans la province de Maniema en territoire de Kabambare.
" Nous avons introduit la demande de l'opposition et aujourd'hui, les avocats et les défenseurs sont devant la barre pour présenter leurs moyens de défense notamment les documents des autorités compétentes au niveau du territoire de Kabambare ayant suspendus toute forme d'exploitation mais aussi le mandat légal que nous avons en agissant au nom de la société civile environnementale" a dit Josué Aruna président de la société civile environnementale.
La société civile environnementale s'indigne également du fait que la plainte est venue d'un certain Moïse Bigirimana.
" Nous avons vu un certain monsieur Moïse Bigirimana qui est allé porte plainte en justice et on a été étonné de voir la justice Congolaise au lieu de soutenir cette initiative de la démarche de la société civile qui soutient la vision du Chef de l'État aujourd'hui sur la préservation des forêts en dehors des aires protégées dans une dynamique communautaire pour chercher les avantages qui seraient au bénéfice de cette communauté mais ces défenseurs sont traînés devant la justice", ajoute Josué Aruna.
Et d'insister :
" Ils ont été condamnés à 6 mois de prison avec paiement d'amendes de 5000 dollars avec des amendes additionnelles en termes de dommages et intérêts de plus de 50.000 dollars qu'on oblige aux défenseurs environnementaux avec 6 mois de prison ferme.
La société civile environnementale plaide pour l'implication du Chef de l'État pour la résolution de ce problème.
" Nous nous pensons qu'il est temps que la justice Congolaise ne soit pas instrumentalisée et doit aider le président à attendre sa vision de la RDC, pays solution et non pays de destruction jusqu'à ce que les défenseurs environnementaux qui sont en état d'arrestation et devant la justice, le tribunal de grande instance de Kasongo puissent être libres de continuer à faire leur travail sans restriction et qu'ils continuent à défendre les intérêts de la forêt de la RDC pour les faits des économies internes et non des économies qui approvisionnement les pays voisins", note Josué Aruna.
Le 18 novembre 2024, les acteurs de la société civile environnementale ont fait arrêter 40 planches de bois de grande taille après des alertes aux autorités sur l'exploitation sans documents administratifs requis.
Plusieurs acteurs de la société civile ont été arrêtés et certains condamnés dont Yahya Mirambo Bin Lubangi âgé d'une soixantaine d'années.
Quelques mois après, la société civile environnementale et d'autres défenseurs environnementaux ont introduit la procédure en opposition de ces 15 défenseurs judiciaires dont certains sont déjà en prison.
Justin Mwamba
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