En marge de la journée de la biodiversité célébrée ce 22 Mai, la société civile environnementale a émis son inquiétude sur la situation actuelle au pays et surtout la détérioration de la biodiversité dans plusieurs coins du pays.
Pour Josué Aruna, les aires protégées, Parcs Nationaux et autres sont devenus cibles des braconnages et mettent en péril la RDC.
" La situation en général en RDC, nous avons des écosystèmes phares et rares où nous retrouvons des espèces emblématiques mais qui sont menaces d'extinction au regard des menaces qui pèsent sur les écosystèmes, des menaces qui pèsent même sur le travail de ceux qui gardent ces écosystèmes que ça soit dans les aires protégées, que ça soient des communautés en dehors des aires protégées qui travaillent sur la protection des écosystèmes. Donc la situation est tellement grave et à ce jour, et si la situation continue telle qu'elle se présente actuellement, on peut dire que les engagements de notre pays à la convention sur la diversité biologique ne fera que se moisir" dit Josué Aruna président de la société civile environnementale et Agro-Rurale en RDC.
Pour plusieurs, il est impossible d'atteindre le développement durable d'une nation sans être en harmonie avec la nature.
Malheureusement actuellement, les intérêts économiques priment sur les intérêts écologiques malgré la circonstance du moment.
" Alors que certains acteurs qui détruisent la nature ne prennent pas cette question en conscience, il y a un problème où les intérêts économiques sont entrés de prendre la relève et de monter en puissance au delà des intérêts écologiques et ça c'est un danger qui nous guette déjà parce que nous allons nous décimer nous même.
Depuis le début de l'année 2025, les villages de Goma et Bukavu sont sous le contrôle du M23.
Pour la société civile environnementale, des destructeurs profitent de l'occasion pour mener leurs activités contraires à la protection de l'environnement.
La société civile lance une sonnette d'alarme pour le site touristique communautaire des hippopotames dans la plaine de la Ruzizi, les parcs nationaux de Kahuzi Biega et Virunga ainsi que différentes réserves de la partie Est de la RDC.
" La situation actuelle notamment la question du Parc National de Kahuzi Biega, l'interland de la rivière Ruzizi et Lac Tanganyika où il y a de pratiques de braconnage très élevés. Nous sommes au regret de voir que la situation qui a précédé avant la rébellion ne fait que s'accentuer maintenant, c'est à dire il y a de réseaux de malfaiteurs qui ont décidé de détruire le Parc depuis des années, ils veulent profiter de la présence de la rébellion pour dire voilà à cette période de la rébellion, on a vu que le Parc est détruit alors que c'est pas vrai mais nous leur disons la destruction du Parc National de Kahuzi Biega c'est un grand crime contre l'humanité et cette situation ne passera pas impunie" s'indigne Josué Aruna.
Les craintes des conséquences ont été emises notamment les problématiques de
la desserte en eau, la dépendance de l'énergie de la Rivière Ruzizi et tant d'autres.
Pour cette année 2025, le thème était " en harmonie avec la nature et le développement durable" une interpellation pour les acteurs environnementaux indique la société civile environnementale.
L'organisation Monde des abeilles a alerté sur les menaces auxquelles font face les abeilles dans la province du Sud-Kivu, le risque de les voir di
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